Vous souhaitez passer à l’électrique ?
Beev propose des offres de véhicules 100% électriques multi-marques au meilleur prix ainsi que des solutions de recharge.
Les ventes de voitures électriques : quelques chiffres clés
Après des années de croissance fulgurante, les ventes de voitures électriques marquent une pause significative en 2024.
8 mois après le début de l’année 2024, les immatriculations de véhicules neufs ont enregistré une hausse de 1,4 %, s’élevant à près de 7,2 millions d’unités. L’Espagne (+4,5 %) et l’Italie (+3,8 %) ont connu des performances positives, bien que modestes.
À l’inverse, les marchés français et allemand ont stagné, affichant des résultats de -0,5 % et -0,3 % respectivement.
Effectivement, en août 2024, les immatriculations de véhicules électriques ont chuté de 43,9 % (soit 92 627 unités) dans l’Union européenne par rapport à l’année précédente selon l’Association des constructeurs Européens Automobile (ACEA).
Cette baisse est particulièrement prononcée dans des pays leaders comme l’Allemagne, où les ventes ont chuté de 68,8 %. La France, autre marché clé, a enregistré une baisse de 33,1 %.
Ces chiffres contrastent avec les performances des premiers mois de 2024, où la croissance des ventes électriques avait encore progressé de 5 % au premier trimestre par rapport à 2023. Cependant, comme énoncé en préambule, plusieurs facteurs ont freiné cette dynamique, tels que :
- l’augmentation des coûts des matières premières,
- les perturbations des chaînes d’approvisionnement,
- et la réduction des aides publiques dans certains pays.
Plus globalement, pour la première fois, la mobilité électrique est descendue en dessous des 20 % de parts de marché cette même année. Selon l’Avere-France, il s’agit du 4ème mois consécutif où les immatriculations sont inférieures à celles enregistrées à la même période en 2023.
Pour étayer ces propos, voici un graphique mettant en évidence les fluctuations de mise en circulation de voitures électriques neuves entre 2023 et 2024 :
Source : ACEA, données exprimées en milliers
Mais ce n’est pas tout : les ventes de voitures en Europe sont inférieures aux niveaux observés avant la pandémie de COVID-19. Volkswagen a indiqué en septembre que cette tendance pourrait perdurer dans un avenir proche.
Parallèlement à cela, les ventes des 3 principaux constructeurs automobiles européens ont enregistré une baisse par rapport à l’année précédente, à savoir :
- Renault (-13,9 %),
- Stellantis (-29,5%),
- et Volkswagen (-14,8%).
De même, selon Reuters, les ventes du constructeur de véhicules électriques Tesla ont chuté de 43,2 % en août, tandis que celles du fabricant chinois SAIC Motor ont diminué de 27,5 %.
Néanmoins, si on observe un ralentissement de la croissance des ventes de véhicules électriques neufs ces derniers mois, il est important de le nuancer par certains chiffres encourageant liés à ce marché pour comprendre le contexte.
Dans un premier temps, rappelons que le marché des véhicules électriques a connu une progression fulgurante ces dernières années. Pour vous donner des chiffres concrets, sur l’année 2023, les ventes ont augmenté de 37 %, représentant 14,6 % du marché (contre 12,1 % en 2022), soit 1 voiture neuve sur 5 achetée était électrique.
Pour étayer ces propos, l’association Transport & Environment (T&E) note une progression continue de l’électrique chez les particuliers. En France, 25 % des voitures neuves immatriculées par des particuliers au premier semestre 2024 étaient électriques, contre 20 % sur la même période en 2023.
Cette même association tient même à préciser que ça serait une erreur d’affirmer que les Français ne souhaitent pas adopter l’électrique.
Dans un second temps, T&E a rappelé que les véhicules électriques représentaient 10,7 % des immatriculations de voitures neuves dans les entreprises au premier semestre 2024, malgré la suppression du bonus écologique pour les professionnels. A contrario, c’était 12 % pour l’ensemble de l’année 2023.
En effet, ce chiffre est d’autant plus significatif étant donné que les entreprises sont au centre du marché des véhicules neufs car elles enregistrent chaque année entre 50 % et 60 % des nouvelles immatriculations. Cette hausse en question a probablement été portée par la loi LOM qui se durcit au fil des années, d’autant plus qu’une proposition de loi est passée pour accélérer la transition écologique au sein des sociétés.
À lire : Proposition de loi : accélération du verdissement des flottes d’entreprise
Mais ce n’est pas tout : Le marché des véhicules électriques d’occasion est lui en pleine croissance, porté par la baisse des prix des modèles plus anciens. En effet, au 1er semestre 2024, les ventes de voitures électriques d’occasion ont augmenté de 68%. A contrario, nous avons une augmentation de seulement 25% pour les voitures thermiques.
Quelles sont les causes de la situation actuelle ?
En effet, ce recul est dû à plusieurs facteurs économiques, industriels et géopolitiques. De ce fait, le ralentissement des ventes de voitures électriques s’explique par plusieurs facteurs clés, qui méritent d’être analysés pour mieux comprendre cette dynamique actuelle.
Réduction/suppression des incitations publiques pour l’achat de véhicules électriques
Les incitations financières ont joué un rôle moteur dans l’essor des véhicules électriques. Ces aides gouvernementales prennent plusieurs formes : bonus écologique à l’achat, prime à la conversion pour la reprise d’un ancien véhicule, crédit d’impôt pour les bornes de recharge…
À consulter : Aides à l’installation de bornes de recharge en 2024
Ces dernières années, plusieurs pays ont commencé à diminuer voire supprimer les subventions allouées par l’Etat pour l’achat de véhicules électriques. Cette réduction entraîne fatalement une augmentation des coûts d’acquisition pour les acheteurs potentiels, dissuadant ainsi les consommateurs de passer à l’électrique et expliquant en partie le ralentissement des ventes de véhicules électriques neufs.
La première grosse réduction notable de cette année 2024 a été le bonus écologique. En effet, depuis son lancement en 2007 en France, cette aide étatique a connu de nombreuses évolutions.
Sous François Hollande, il a été réduit de 7 000 à 6 000 € pour ces véhicules, avant qu’Emmanuel Macron ne le réhausse à 7 000 € jusqu’à la fin de 2021. Par après, il a diminué de 1 000 € chaque année, atteignant 4 000 € début 2024, à l’exception des ménages les plus modestes qui continuent de bénéficier d’un bonus de 7 000 € (pour les ménages aux revenus fiscaux ne dépassant pas 15 400 €). À noter que ce bonus écologique n’est plus disponible pour du leasing professionnel.
À lire : Le leasing de voiture électrique pour les professionnels : le guide incontournable
Découvrez nos offres exclusives
Parallèlement à cela, Gabriel Attal, ancien Premier ministre, avait envisagé le 29 août via une lettre envoyée au ministère de la Transition écologique une réduction d’⅓ des subventions destinées aux véhicules électriques. En d’autres termes, il souhaitait une diminution de 500 millions d’€ des fonds attribués à la promotion de l’électrification des véhicules neufs dans le cadre de la préparation du budget de la loi de finances 2025.
Pour ne rien arranger, la Commission Européenne a également mis en place ces derniers mois des droits de douane supplémentaires, appelés « compensateurs », sur les véhicules chinois ou assemblés en Chine.
Ceci a pour but de lutter contre la concurrence déloyale et le dumping, ayant malheureusement pour incidence d’augmenter le prix du véhicule électrique.
Pour plus d’informations : Taxe sur les voitures électriques chinoises : l’impact sur l’Europe et Taxe sur les voitures électriques chinoises : 30 modèles concernés
Néanmoins, cette baisse a été palliée en partie par la mise en place du leasing social, soit la possibilité de contracter à une offre de location de voiture électrique pour un loyer mensuel à 100 €.
Ce dispositif, à destination des foyers les plus modestes, a été un franc succès : à la fin janvier 2024, plus de 90 000 personnes avaient soumis une demande pour accéder au dispositif. Un mois plus tard, environ la moitié de ces requêtes avaient été approuvées (plus de 50 000 commandes), dépassant largement l’objectif initial de l’État, qui était de 20 000 à 25 000 véhicules électriques.
En d’autres termes, cela démontre ainsi l’intérêt accru de la mobilité électrique.
Pour plus d’informations à ce sujet : Une voiture électrique pour 100 € par mois ?
Impact du contexte économique général : inflation, coût des matières premières et hausse du prix de l’électricité
Le contexte économique actuel a un impact majeur sur le marché des véhicules électriques. Cette hausse, estimée à 91 % pour certaines matières premières, pèse lourdement sur les constructeurs, répercutant en partie ces coûts sur les consommateurs. En effet, depuis 2022, les prix des composants clés des batteries ont augmenté de manière significative, soit :
Par ailleurs, l’inflation généralisée entraîne une érosion du pouvoir d’achat des consommateurs, qui deviennent plus réticents à investir dans des biens coûteux.
Cela affecte particulièrement les véhicules électriques, dont les prix, bien qu’en baisse progressive, restent encore élevés comparés aux modèles thermiques d’entrée de gamme (estimés à 8 000 € en moyenne pour certains segments). Cette inflation pousse les consommateurs à prioriser des dépenses immédiates et essentielles, plutôt que de se tourner vers des achats de long terme comme un véhicule électrique.
Néanmoins, il est important de noter que l’année 2024 a proposé une large gamme de véhicules électriques à des tarifs accessibles, tels que :
- la MG4,
- la Renault 5,
- la Dacia Spring,
- la Citroën ë-C3,
- ou encore la Renault Twingo E-Tech.
En parallèle, certains types de véhicules électriques sont moins onéreux au niveau de l’assurance, soit une raison de plus d’optimiser ses coûts et de lisser son apport initial en termes d’acquisition d’une voiture électrique.
À consulter : Voiture électrique : quels sont les modèles les moins chers à assurer ?
De l’autre côté, l’un des avantages principaux des véhicules électriques repose sur le coût d’usage plus faible par rapport aux véhicules thermiques, notamment grâce à un prix de l’électricité moins important que celui du carburant. À titre d’exemple, le coût estimé pour parcourir 100 kilomètres en voiture électrique s’élève à environ 2,9 €, comparé à une moyenne de 7,5 € pour un véhicule essence.
Cependant, la récente flambée des prix de l’électricité liée à la crise énergétique européenne et aux tensions sur les marchés de l’énergie renverse cette dynamique.
À lire : L’impact de la hausse des prix de l’électricité sur ma voiture électrique
De ce fait, les propriétaires de véhicules électriques se retrouvaient confrontés à des coûts de recharge plus élevés, érodant l’un des principaux arguments en faveur de l’électrique.
Mais bonne nouvelle ! Les prévisions concernant les tarifs de l’électricité en France sont encourageantes, avec une réduction importante attendue en février 2025. L’ancien ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a révélé une baisse de 10 à 15 % des prix, précisant que cette diminution résulte de :
- la relance du secteur nucléaire
- et des investissements dans les énergies renouvelables.
Cette annonce survient après une série d’augmentations des tarifs en 2023 et 2024, et vise à compenser la hausse anticipée des prix du gaz de 12 % en juillet 2024.
Pour plus d’informations à ce sujet : La baisse des prix de l’électricité accélère la transition vers l’électrique
En somme, cette « pause » pourrait s’avérer être une opportunité pour repenser la chaîne d’approvisionnement, optimiser les processus industriels et ainsi proposer à terme des véhicules plus accessibles, tout en renforçant l’engagement vers une mobilité durable.
Des infrastructures de recharge insuffisantes ?
L’une des principales raisons du ralentissement des ventes de voitures électriques réside dans l’insuffisance des bornes de recharge publiques.
Actuellement, environ ⅔ des Français considèrent que le réseau de bornes de recharge est inadéquat pour répondre à la demande croissante liée à l’électrification du parc automobile. Cette situation crée une barrière psychologique pour de nombreux acheteurs potentiels, freinant l’adoption à grande échelle des véhicules électriques.
À consulter : Le problème des bornes de recharge publiques en France
Effectivement, le manque de bornes disponibles dans les zones rurales et même dans certaines villes densément peuplées aggrave cette problématique. Mais ce n’est pas tout : outre la difficulté pour certains de payer via une carte de recharge ou un QR code et non pas via carte bancaire sur toutes les bornes, une nouvelle arnaque a vu le jour.
À lire : Borne de recharge : la nouvelle arnaque au QR code
Néanmoins, ces propos sont à nuancer : la France reste un des pays les mieux équipés en termes d’infrastructures de recharge avec à date 146 771 points de recharge ouverts au public selon l’Avere-France (chiffres d’août 2024). En d’autres termes, c’est plus de 37% comparé à 2023, soit des chiffres encourageants qui effaceront prochainement les freins liés à l’électromobilité.
Vous souhaitez commander votre carte de recharge Beev ?
Grâce à notre carte, rechargez votre voiture électrique en toute simplicité sur l’ensemble des bornes de recharge disponibles en Europe.
De plus, l’optimisation des infrastructures existantes reste un défi important, nécessitant des investissements massifs pour :
- améliorer leur accessibilité,
- réduire les temps de charge,
- et augmenter la puissance des bornes.
Les voitures électriques : nos réponses face à la désinformation et au bashing complotiste
Un bilan énergétique peu favorable, l’impossibilité de recycler les batteries… tant dans les médias que sur les réseaux sociaux, une multitude d’informations tendent à suggérer que la voiture électrique n’est pas aussi écologique que souvent affirmée.
Ainsi, face à cette propagation de fausses informations circulant autour de la voiture électrique, nous allons démêler le vrai du faux afin de vous éclairer et de déconstruire le top 3 des contre-vérités entachant l’image des véhicules eco-friendly.
Si vous le souhaitez, nous avons rédiger un article complet à ce sujet : Désinformation sur les voitures électriques : quand les intox ralentissent l’innovation
Les voitures électriques polluent-elles vraiment plus que les voitures thermiques ?
L’un des arguments les plus répandus contre les voitures électriques est leur impact écologique prétendument supérieur à celui des véhicules thermiques, principalement en raison de la production des batteries.
Toutefois, les études montrent que sur l’ensemble de leur cycle de vie, les voitures électriques génèrent bien moins d’émissions de CO₂. D’après l’Avere France, une voiture électrique émet 22 % de CO2 en moins qu’un modèle diesel équivalent et 28 % de moins qu’un modèle essence. Cela reste vrai indépendamment de :
- l’origine des métaux,
- du site de fabrication,
- ou du mode de recharge du véhicule.
En somme, la voiture électrique est considérée comme le moyen de transport individuel le plus respectueux de l’environnement étant donné qu’elle émet 3 à 4 fois moins de CO₂ que son équivalent thermique.
💡Bon à savoir : La pollution ne se restreint pas à la qualité de l’air, elle englobe également les nuisances sonores. Les voitures électriques sont susceptibles d’avoir un effet significatif sur la santé des personnes.
Néanmoins, bien que la fabrication des batteries soit énergivore, l’utilisation de l’électricité – souvent issue de sources renouvelables – compense rapidement cette empreinte initiale.
À lire à ce sujet : Recharger sa voiture électrique en énergie verte : bonne option ?
Les batteries des voitures électriques ne sont-elles pas difficiles à recycler ?
Une autre idée reçue est que les batteries ne sont pas recyclables, ce qui contribuerait à un nouveau type de pollution.
En réalité, des filières de recyclage performantes existent déjà et progressent rapidement. Les entreprises spécialisées dans le secteur estiment aujourd’hui qu’elles sont capables de recycler entre 70 % et 90 % du poids total d’une batterie. Bien que le taux de recyclage ne soit pas encore à 100 %, il dépasse largement les exigences réglementaires en vigueur. Certaines techniques permettent également de recycler jusqu’à 95 % des composants d’une batterie.
💡Le saviez-vous ? les batteries, une fois réduites à 70 % de leur capacité, peuvent être réemployées avant même d’être recyclées !
À consulter : Recyclage des batteries de voiture électrique : le plan européen instauré
Par ailleurs, les innovations technologiques en matière de batteries progressent à un rythme soutenu, laissant entrevoir l’essor imminent de batteries entièrement recyclables. À savoir également que les batteries lithium-ion (utilisées fréquemment dans les voitures électriques), sont en grande partie recyclables et requièrent peu d’entretien, d’autant plus que la durée de vie d’une batterie oscille entre 8 à 10 ans.
De surcroît, afin d’améliorer la traçabilité et réduire l’impact environnemental des batteries des véhicules électriques, incluant celles des voitures, vélos et scooters, celles-ci seront dotées d’un passeport sous forme de QR code. À compter de 2027, les batteries devront respecter un seuil d’empreinte carbone défini pour être commercialisées en Europe.
Pour plus d’informations à ce sujet : Le passeport-batterie pour voitures électriques : à quoi sert-il ?
L’autonomie des véhicules électriques est-elle vraiment un frein ?
Parmi les principaux freins à l’adoption de l’électromobilité, la question de l’autonomie des véhicules électriques figure systématiquement dans le top 3.
Néanmoins, les avancées technologiques ont permis d’augmenter considérablement l’autonomie des voitures électriques, qui peuvent désormais parcourir entre 300 et 600 km par charge selon les modèles, voire plus.
Par exemple, nous avons la Mercedes-Benz EQS 450+ qui propose une autonomie de 725 km (cycle WLTP), la Tesla Model S Dual Motor avec ses 634 km d’autonomie, ou encore la Mercedes EQE (639 km d’autonomie).
À consulter : Top 10 des voitures électriques avec la meilleure autonomie en 2024
À noter également qu’avec l’expansion continue des bornes de recharge à travers l’Europe, les déplacements longue distance sont désormais plus accessibles (malgré les problèmes de disparité et de panne), diminuant les craintes d’autonomie limitée.
À lire : Top 10 de meilleures bornes de recharge en 2024
De plus, l’autonomie réelle correspond aux besoins de la majorité des conducteurs qui effectuent des trajets quotidiens de moins de 50 kilomètres.
💡Le saviez-vous ? 95 % des trajets en voiture effectués par la majorité des Français n’excèdent jamais 300 km.
Conclusion : Un tournant nécessaire pour un avenir durable
Le ralentissement actuel des ventes de voitures électriques, bien que notable, ne remet pas en question la tendance de fond vers une mobilité plus propre et plus durable. Si des défis persistent, tels que l’accès aux infrastructures de recharge ou les fluctuations des prix de l’énergie, les solutions sont en cours de développement.
Les constructeurs automobiles investissent massivement dans la recherche et le développement de nouvelles technologies de batteries, offrant ainsi des véhicules électriques toujours plus performants et abordables. Parallèlement, les pouvoirs publics mettent en place des politiques incitatives pour encourager l’adoption de ces véhicules et accélérer la transition énergétique.
Chez Beev, nous sommes convaincus que l’avenir de la mobilité est électrique. En proposant des solutions de recharge intelligentes et adaptées à tous les besoins, nous contribuons à rendre la transition vers l’électrique plus fluide et accessible.
Alors, prêts à faire le grand saut vers l’électrique ? Découvrez nos offres sur notre site web et rejoignez la communauté des conducteurs engagés pour un avenir plus vert.