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Mobilité durable des territoires, enjeux et solutions

Transition écologique

Comment répondre aux enjeux de transition énergétique et de mobilité durable dans les territoires ?

Chaque ville possède une aire d’influence, c’est à dire un territoire sur lequel vivent les personnes qui ont recours aux services de la ville. Elles ont un rôle à jouer, dans les décisions économiques, politiques, culturelles et écologiques.

 

Le gouvernement fixe les grandes lignes et l’orientation sommaire à adopter, mais les villes sont en charge des décisions et des actions à mener. Elles sont donc des acteurs de la transition énergétique et de la mobilité durable. Comment répondre aux enjeux de transition énergétique et maintenir la mobilité durable dans les territoires ? Qu’est-ce qu’une ville verte ? Ce sont les questions auxquelles nous allons répondre dans cet article.

Nous allons voir, dans une première partie que le développement de flottes multi-énergies peut-être une alternative pour certains modes de transports, puis nous verrons le cas de certaines villes qui ont entamées leur transition énergétique grâce à des énergies alternatives et qui ont réussi.

Table des matières

Le développement des flottes multi-énergies au service de la transition énergétique des villes

La transition énergétique est un chantier de long terme qui implique des changements de flottes. Dans cette optique, Anne Hidalgo a par exemple pris la décision d’interdire la circulation des véhicules diesels dans les rues de la capitale en 2024, et celle des véhicules essence 2030. 

Lire aussi – [GUIDE COMPLET] Tout savoir sur la flotte de véhicules

L’enjeu de l’électrification des flottes et les implications sous-jacentes

La transition énergétique des flottes

Dans le cadre de la transition énergétique pour la croissance verte annoncée en 2015, lors de la loi de la transition énergétique pour la croissance verte: la Mairie de Paris a souhaité montrer l’exemple. Elle a déclaré en 2017 que sa flotte serait entièrement composée de véhicules électriques et essence d’ici à 2020. 

Le chef des transports automobiles de la Mairie, Hervé Foucard indique un changement progressif, privilégiant l’hybride et l’électrique, et l’essence lorsque de tels changements n’étaient pas possibles. 

Au cours de ce changement, la Mairie constate :

  • Le changement du parc permet des économies de l’ordre de 2  000€ à 3 000€ par véhicule,
  • L’entretien est moins coûteux lorsque le véhicule diesel est remplacé (si le véhicule roule <15 000 km/an). 

Pour souligner l’importance d’une transition énergétique rapide, la Mairie s’est fixée comme objectif de convertir à l’électrique 90 %  de ses 1 500 camionnettes en 2021, soit 1 350 camionnettes. 

Dans cette même démarche de transition énergétique, la RATP a annoncé le plan “Bus 2025 “ en 2019. 

Ce plan consiste à convertir l’ensemble des vingt-cinq centres bus à l’électrique et au biogaz, d’ici à 2025. Soit le renouvellement de 4 600 bus vers des véhicules propres, dont la pondération est : 80% de bus électriques (3 680 bus) et 20% au biogaz (920 bus). 

Ce changement permettra de diminuer de 50% l’empreinte carbone de la circulation des bus.

Bon à savoir : les biogaz est un gaz produit à partir de la fermentation de déchets organiques (agricoles, industriels, etc.), il permet de réutiliser les déchets et offre une plus grande autonomie que des batteries électriques.

L’électrification de ses flottes est un premier pas pour la transition énergétique et une mobilité durable en ville : elle contribue à l’objectif de neutralité carbone de 2040. 

Toutefois, on peut se demander si la transition énergétique se fait simultanément auprès d’entreprises, si la capacité de production électrique sera suffisante et s’il y a assez de points de recharges. C’est ce que nous allons voir, dans cette seconde partie.  

La capacité de production d'électricité en France, est-elle suffisante pour soutenir le développement des voitures électriques ?

À l’horizon 2025, plus de cinq mille véhicules électriques feront leur entrée au sein de la capitale. Et celle-ci remplacera le véhicule thermique d’ici à 2035. Avant de considérer la transition énergétique, la question de capacité de la production électrique française a été soulevée. 

La réponse est oui, selon un rapport de RTE (Rapport de transports électriques) filiale d’EDF et réalisé avec l’association AVERE France. Le géant de l’électrique a reçu la demande de ne pas s’appuyer uniquement sur l’énergie fossile et de considérer un scénario basé à 100% sur l’énergie verte, par Elisabeth Borne.

Le véhicule électrique représentera 8% de la consommation électrique. La consommation et l’utilisation d’autres services seront amenées à diminuer, ce qui compensera la hausse de demande en électricité. 

Toutefois, une étude d’Accenture relève qu’un tel changement du marché occasionnera un basculement énergétique. Les acteurs qui auront un rôle à jouer dans ce challenge à venir sont : 

  • Les fournisseurs actuels en électricité : historiquement implantés, l’heure sera à la transition et à l’adaptation. De probables partenariats, fusion ou encore l’apparition de nouveaux acteurs, dans le cadre du développement d’une nouvelle organisation qui fera face aux demandes croissantes.
  • Les constructeurs et ingénieurs : le défi de flexibilité énergétique sera à relever, cela permettra de lisser les pics de production d’électricité, et permettre d’adapter les capacités de production à un point fixe de repaire. 

Le développement des infrastructures de recharge publiques

Les villes ont un rôle essentiel à jouer dans le développement des infrastructures de recharges publiques. Leur décision de déploiements a un impact sur la mobilité durable. 

La France est dans la moyenne européenne

L’Union Européenne préconise un ratio de l’ordre d’une borne de recharge pour dix véhicules électriques. En septembre 2019, on comptait 28 687 points de recharge en France. Il existait alors un point de recharge pour 7,2 véhicules légers électriques en circulation, équivalent à un point de recharge pour neuf hybrides. La France allait donc plus loin que le ratio recommandé

Le baromètre trimestriel de l’Avere (association des constructeurs européens d’automobiles) recense près de 29 600 points de recharge ouverts au public à travers la France, soit une hausse de  15% en un an, dont 3% réalisé durant les trois premiers mois de 2020. Aussi, les deux premiers mois de 2020, ont enregistré 21 783 véhicules légers électriques immatriculés en France, qui correspond à plus de 6 mois d’immatriculations de 2019. 

Toutefois, le maillage de bornes n’est pas aussi efficace qu’il n’y paraît de prime abord. 

Conscient que pour atteindre les objectifs annoncés, Hervé Foucard, Chef des transports de la Mairie de Paris, annonce qu’il faudra multiplier les infrastructures de recharges publiques.

Une progression dans les mois à venir

La région Île-de-France représente 19 % des immatriculations avec 4 092 véhicules électriques mis à la route. La région parisienne comptabilise certes la plus forte concentration de borne, mais également la plus forte concentration de véhicules électriques.

Fin février dernier, le parc électrique en Île-de-France était de 61 630 véhicules et 4400 bornes de recharges. Dont la pondération est :

  • 2512 en charge normale 
  • 1734 en charge accélérée 
  • 154 charge rapide 

La concentration de bornes est de 14 véhicules par borne. 

La pondération des bornes Île-de-France est : 

Le développement d’infrastructure de recharge rempli les conditions nécessaires, mais n’est finalement pas suffisant. Le déploiement de charge lente étant contraignant, il est nécessaire d’augmenter les points de recharges rapides. 

Pour assurer un déploiement efficient, il est nécessaire de considérer : 

  • Le besoin au sein des métropoles : la plupart seront des ZFE d’ici à la fin de l’année 2020 et 2021. La Mairie encourage l’installation de points de recharge dans les logements des centre-villes. 
  • Optimiser la participation des partenaires privés : les installations sont subventionnées ou cofinancées par l’État. Comme le programme ADVENIR (Aide au Développement des Véhicules Électriques grâce à des Nouvelles Infrastructures de Recharge) qui finance à hauteur de 40% l’installation de bornes, favorise l’apparition de nouveaux clients.

Malgré les avancées technologiques sur les véhicules et les moyens de recharge, il existera toujours un besoin de charge couplé au véhicule. Quant aux offres proposées, la tendance est à la généralisation des systèmes de recharges afin de proposer l’accès à la charge à un maximum de clients.

La France poursuit son avance lors de sa transition énergétique afin de mêler les objectifs de mobilité et de développements durables. Nous allons voir dans la seconde partie, l’émergence d’un nouveau carburant alternatif, puis l’exemple des villes vertes. 

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Les villes qui ont relevé le défi : le développement durable et la mobilité

La mobilité durable est un défi global. De nombreuses villes ont déjà fait le pari de villes durables avec un certain succès. D’autres villes ont réussi leur transition énergétique sans léser le moral des habitants ou réduire leurs mobilités. C’est ce que nous allons voir dans cette seconde partie.  

Le déploiement du GNV au service de la transition énergétique de toutes les mobilités

À l’occasion des Assises de la mobilité en novembre 2019, l’accent est mis sur l’intérêt et le potentiel de développement des solutions mobilité gaz en France pour répondre aux enjeux de transition énergétique et environnementale, via une mobilité plus propre et de l’amélioration de la qualité de l’air. 

Pourquoi le GNV ?

L’alternative de GNV et bioGNV émerge. C’est une alternative aux carburants polluants. Elle concerne les camions et les véhicules utilitaires légers uniquement.  

Au service de la mobilité, les véhicules roulants au GNV sont des acteurs pour la transition énergétique du transport de marchandises ou routier. 

Les véhicules proposés par les constructeurs sont diversifiés et permettent : 

  • Une autonomie et une puissance comparable aux véhicules traditionnels
  • Un moteur : sans odeur, sans fumée, faisant deux fois moins de bruit qu’un moteur diesel
  • Améliore la qualité de vie des riverains et la qualité de l’air 
  • Des émissions de particules fines réduites : 80% d’émissions de CO2 par rapport à un véhicule diesel de même génération.

Le GNV en pratique

Le groupe Total recense 1,2 million de véhicules GNV sur les routes européennes. Le marché du GNV en France est consacré aux véhicules poids lourds, afin de pallier la faible autonomie du véhicule électrique dans cette catégorie. Ce type de véhicules bénéficie d’une fiscalité avantageuse, dite de suramortissement. Il représente 20 000 véhicules, soit 2% du parc.  

Lire aussi – Suramortissement des camions moins polluants : comment ça marche ?

Des villes de France comme Roubaix, Tourcoing, Nancy et Lorraine, ont entamé leur transition énergétique. En incluant 12% de bus urbains et 10% de bennes à ordures roulant au GNV. 

D’autres villes, comme Westminster, on inclut des camions de collecte de déchets en version électrique et envisage une conversion totale de leurs flottes. Cette transition énergétique s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone fixé en 2050, mais est également motivée pour des raisons économiques : 

  • Les véhicules électriques sont bien mieux amortis à long terme que les véhicules diesel
  • Le diesel a des effets néfastes connus sur la planète et à vocation à disparaître.

Exemples de villes qui ont bien réussi ce pari : Londres et l’émergence des “villes vertes”

La transition énergétique est un enjeu pour toutes les villes. Elle se fait à plusieurs niveaux, bien que les transports soient les premiers concernés, responsable de  38% des émissions de CO2. 

Les villes qui ont pu coupler croissance et mobilité durable ne relève plus d’un modèle de flexisécurité nordique. On parle désormais de smart city.

Qu’est-ce qu’une smart city ?

Les smart city, c’est un terme qui désigne les “villes intelligentes”. Le principe est de laisser les technologies se répandre dans la ville, afin de faciliter le quotidien des habitants, sans qu’il n’y ait d’impact sur l’environnement. L’objectif est de fluidifier les éléments clé qui caractérisent les villes, tout en ayant une démarche écologique.
D’ailleurs, l’une des priorités de l’Union européenne est la création d’un écosystème de smart city, dans le but d’expérimenter de nouvelles pistes pour à la fois, organiser la vie urbaine de demain et réussir la transition énergétique des villes, car les smart city sont des villes futuristes, qui ont la vocation d’être durable et verte.

Le marché de villes intelligentes est estimé à 400 milliards de dollars par an. Le principe est attractif, d’autant plus que la qualité de vie des habitants est améliorée, et que l’impact sur l’environnement est nul.

Pittsburgh ou la ville durable des États-Unis

Certains pays ont fait le pari de villes vertes, il y a des années, comme la ville de Pittsburgh. Après le retrait des États-Unis des accords de Paris sur le climat, la maire de la ville s’est réorienté vers la production d’énergie verte et durable. Ce pied de nez au choix du président, a généré la croissance de l’emploi et le dynamisme économique. La ville emploie 13 000 personnes dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, qui attire des entreprises telles que Google ou Uber, et bons nombres de start-up. 

En France, la ville verte est en développement. La plus connue étant Nice, car c’est la première à s’être dotée d’une organisation transversale, intégrant un centre de pilotage urbain et une gouvernance dédiée à la thématique de la smart city (le Centre d’Excellence smart city). 

La stratégie de smart city se décline principalement en quatre domaines d’application : le management des risques, l’environnement, la mobilité intelligente et l’énergie. Des domaines qui s’alignent aux objectifs d’une transition énergétique accomplie, ce qui appuie l’intérêt de leur déploiement. 

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Comment répondre aux enjeux de transition énergétique et de mobilité durable dans les territoires ?

En se basant sur ce qu’on a pu voir dans cet article, il est possible d’imaginer un “guide” de la mobilité et ville durable.

Les territoires ont un rôle très important à jouer dans la transition énergétique et la mobilité durable en mettant en place une politique claire : 

iveco bus
  • Progressivement interdire les véhicules les plus polluants dans son territoire : c’est le cas de nombreuses grandes villes en France, ce qui permet aux automobilistes de prévoir leur futur achat en misant sur des véhicules moins polluants
  • Des transports en commun plus verts : progressivement remplacer les bus et camions par des véhicules moins polluants. Par exemple, à Paris, la RATP s’est engagée à renouveler l’intégralité de la flotte de vingt-cinq centres bus, vers des véhicules non polluants : GNV ou électriques. La ville de Westminster a inclus des bennes, qui collectent les déchets 100% électrique.
  • Montrer l’exemple : rajeunir la flotte de la ville en remplaçant les véhicules par des véhicules 100 % électriques et hybrides lorsque c’est impossible 
  • Installer des bornes de recharge et étoffer leur disponibilité dans son territoire : il est très important d’installer des bornes de recharge pour soutenir le développement de voitures électriques sur son territoire. Cela passe par l’installation de bornes publiques dans sa ville après un appel d’offre. 
  • Récompenser les bons élèves : dans la plupart des villes françaises, le stationnement est gratuit pour les propriétaires de véhicules électriques. Ce type de politiques récompensant les bons élèves permet aux automobilistes de sauter le pas.
  • Des aides locales :  plusieurs territoires ont déjà voté des aides soit pour l’acquisition de véhicules électriques, mais aussi pour l’installation de bornes de recharge. Selon vos budgets, il est conseillé de soutenir financièrement la mobilité durable pour voir des résultats rapidement.

Mobilité et développement durable dans les territoires : ce qu'il en faut en retenir

Les villes ont un rôle essentiel dans le chemin de transition énergétique qui mène à la mobilité durable. La France poursuit ses efforts afin de mêler mobilité et développement durable. La finalité étant la neutralité carbone des transports terrestres en 2050. 

Pour y parvenir, on assiste au développement de flotte multi-énergies, qui se tournent vers des solutions plus durables avec des énergies non polluantes. Pour l’instant, c’est un progrès qui se restreint aux entreprises du domaine des services publics, mais l’effort de transition énergétique pour la mobilité durable tant à se généraliser. 

Des mesures incitatives, telles que des subventions, le bonus écologique et le suramortissement sont mises en place par l’État, pour soutenir les collectivités et entreprises qui souhaitent entamer ou poursuivre leur transition énergétique. D’autres types d’incitations seraient bénéfiques à mettre en place, en s’inspirant de la ville d’Oxford par exemple. Les organisations des secteurs public et privé, qui utilisent des véhicules électriques ou les proposent à leurs employés, peuvent prétendre au statut d’entreprise « Go Ultra Low », à condition de s’engager à ce que les véhicules électriques représentent 5 % de leur parc automobile d’ici à 2020. 

L’alliance de développement durable et la mobilité est un pari faisable. L’émergence des smart city le confirme. Elles prouvent qu’il n’est pas nécessaire de faire des compromis sur la croissance, ou la mobilité pour préserver l’environnement.

Anaëlle Babled
Anaëlle Babled

À travers la rédaction d'articles, j'aspire à accompagner les particuliers et les professionnels dans leur passage à l'électrique et promouvoir ainsi le développement de la mobilité douce.

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