Profitez de nos dernières offresOffres leasing Tesla  |  Offres leasing Kia  |  Nos meilleures offres en leasing

Véhicule électrique pour VTC : le guide complet

véhicule électrique VTC

Comment réussir son passage au véhicule électrique lorsqu’on est VTC ? Le métier de VTC « Véhicule de Tourisme avec Chauffeur », qu’on appelle aussi plus simplement « voiture avec chauffeur » a bien évolué ses dernières années. 

Si vous décidez de choisir un véhicule électrique pour votre activité de VTC, nous vous conseillons de bien lire cet article afin de sauter le pas.

Table des matières

Nos experts vous répondent avec le sourire

Du lundi au vendredi 9h 12h30 · 14h 19h

01 76 40 35 38

Chauffeur VTC : mise au point

Les chauffeurs VTC ont pendant longtemps bataillé avec les taxis puis ont vu la réglementation de leur emploi changer. La loi n° 2014-1104 du 1er octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de transport avec chauffeur (présentée par le secrétaire d’État Thomas Thévenoud) a permis de clarifier la profession. La profession devient « Exploitation de voitures de transport avec chauffeur » (VTC). Les chauffeurs VTC sont dorénavant reconnus et doivent s’enregistrer au niveau du Registre des exploitants de VTC tenu par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. 

 

Après avoir passé sa formation de chauffeur VTC, c’est là où les choses commencent à se concrétiser. Il faut passer son examen VTC. 

Bon à savoir, Depuis l’arrêté du 2 février 2016, si vous justifiez avec vos fiches de paie d’une expérience d’au moins 12 mois durant les 10 dernières années dans le secteur du transport (chauffeur de bus, taxis, ambulancier, …) vous serez dispensé de l’examen.

Une fois l’examen réussi, Il faut demander sa carte VTC auprès du préfet de police de votre département. Une fois votre carte de VTC reçue, vous pouvez commencer votre activité. 

Véhicule électrique VTC : carte VTC

Vous devrez alors choisir le statut de votre société et le type de voitures que vous souhaitez conduire. Mais comment prendre les bonnes décisions ? 

Il faut d’abord savoir qu’une voiture coûte très cher surtout pour les métiers où l’on roule beaucoup comme les chauffeurs VTC. Vous serez amené à rouler environ 200 à 300 kms par jour en moyenne.

Pourquoi choisir un véhicule électrique lorsqu’on est VTC ?

Le salaire d’un chauffeur VTC dépend de plusieurs paramètres : 

  • Ses plages de travail (journée, nuit, semaine, week-end)
  • L’application avec laquelle il travaille  et la commission appliquée par la plateforme de mise en relation
  • Le statut de son entreprise (auto-entreprise ou SASU)
  • Le coût de son véhicule 

Si vous voulez connaitre le revenu mensuel net que vous pouvez espérer percevoir en devenant chauffeur VTC, rendez-vous sur ce simulateur.

 

Vous avez le choix quant à vos horaires de travail mais souvent, l’application avec laquelle vous travaillez peut choisir d’augmenter ou de modifier ses commissions. 

Une chose que vous pouvez faire est réduire les charges de votre véhicule. C’est là où les véhicules électriques sont une très bonne option pour les chauffeurs VTC. 

 

Pourquoi ?

  • Les frais de recharge sont 4 fois moins cher qu’un plein d’essence : environ 2€ / 100 km
  • Les frais d’entretien sont très faibles : jusqu’à 4 fois moins cher qu’un véhicule thermique 
  • Certaines villes proposent le parking au rabais voire gratuit pour les véhicules électriques
  • Vous bénéficiez de nombreuses aides en tant que professionnel si vous achetez un véhicule 100% électrique
  • C’est une manière très efficace de se différencier et de se créer sa propre clientèle pour ne plus dépendre des plateformes de mise en relation

Offrez-vous une voiture électrique en leasing

Vous souhaitez passer à la voiture électrique en leasing ? Beev vous propose des offres de voitures 100 % électriques à de sprix négociés ainsi que des solutions de recharge.

Obtenir ma voiture électrique en leasing

Quel statut juridique choisir pour un VTC ?

Après avoir réussi la formation VTC, il faut se mettre en règle afin de commencer son activité. C’est là où le chauffeur VTC doit choisir son statut juridique et la question du type d’entreprise à créer se pose. Beaucoup de chauffeurs optent pour le statut auto-entrepreneur et d’autres pour des organisations plus classique. Lequel est le meilleur pour vous ? Faisons le point.

Pour choisir le bon statut juridique il faut se poser deux questions ?

    • Est ce mon activité principale ? 
    • Ou vient-elle en complément d’une autre activité ?

Le statut d’auto-entrepreneur VTC

Beaucoup de chauffeurs VTC optent parfois pour le statut auto-entrepreneur. 

Ce statut permet une mise en place très rapide et gratuite de votre activité.
Lorsque vous êtes auto entrepreneur, vous êtes imposés sur le chiffre d’affaire que vous réalisez sur vos courses (et non sur le bénéfice).

Les avantages du statut d’auto-entrepreneur VTC

  • Les démarches sont rapides : il faut quelques minutes pour créer sa structure. Certaines néo banques proposent même de s’occuper des démarches pour vous gratuitement. C’est le cas notamment de Shine qui propose d’accompagner ses adhérents dans toutes leurs démarches administratives. 
  • Si votre chiffre d’affaires est nul, vous ne payez aucun impôt ni de cotisation sociale
  • Il est possible de cumuler ce statut avec l’ACRE et de bénéficier de cotisations sociales réduites

Les limites du statut d’auto-entrepreneur VTC

  • Vous êtes imposés sur votre chiffre d’affaire, Vous ne pourrez pas déduire des charges professionnelles courantes  telles que l’essence, vos déjeuners, le lavage du véhicule,etc. C’est un manque à gagner car ces dépenses sont souvent importantes.
  • En tant qu’auto-entrepreneur VTC le calcul des cotisations se fait sur la base du chiffre d’affaire et non du bénéfice. Dans les autres structures, le calcul des cotisations se fait sur la base des résultats nets. En d’autres termes, si vous effectuez une course avec Uber et que le montant de la course est de 30€, vous devez déclarer 30€ à l’URSSAF
  • Le plafond annuel pour les auto-entrepreneurs toute profession confondu est de 70.000€ annuels soit un peu plus de 5 000€ par mois
  • Il est impossible de récupérer la TVA ce qui est très problématique vu certaines dépenses nécessaires pour le métier de chauffeur VTC 
  • Le patrimoine professionnel et patrimoine personnel ne sont pas distingués : si vous avez des dettes, il sera possible de vous attaquer personnellement afin de récupérer les montants dûs. 

Ce statut est donc très peu adapté aux chauffeurs VTC qui souhaitent en faire une activité à temps plein car vos charges sont importantes.. Par contre, si vous êtes chauffeur VTC occasionnel donc en complément d’un travail principal, c’est un statut idéal dans la mesure où il demande très peu de temps à se lancer. La gestion est aussi simplifiée : vous n’avez pas de bilan comptable à effectuer par exemple. D’autre part, si vous souhaitez tester la profession de chauffeur VTC sans vous engager, il vaut sans doute mieux commencer par un statut auto-entrepreneur. 

 

Si vous souhaitez par contre devenir chauffeur VTC de manière pérenne, il faudra créer sa propre société.

S’immatriculer en société

Si le statut d’auto-entrepreneur VTC n’est pas adapté à vos besoins, il faut créer une société. Avant d’aller plus loin, regardons les différents avantages et inconvénients liés à la création de société pour les VTC. 

Les avantages de s’immatriculer en société

  • Il est possible de déduire ses frais et charges. Vous êtes imposés sur le bénéfice seulement. 
  • Votre responsabilité est limitée : vous ne serez pas inquiété lors d’une faillite par exemple. Le patrimoine professionnel et patrimoine personnel sont séparés. En d’autres termes, il sera impossible à des huissiers de débarquer chez vous pour saisir vos biens personnels.
  • Vous pouvez récupérer la TVA
  • Vous êtes plus flexible : si vous souhaitez augmenter votre chiffre d’affaire ou embaucher des VTC qui travaillent pour vous, c’est possible. Il suffit que plusieurs personnes aient une carte VTC pour créer soit une société à plusieurs ou une société à actionnaire unique qui emploie plusieurs chauffeurs VTC. 
  • Il n’y a aucun plafond annuel pour le chiffre d’affaire réalisé : vous pouvez augmenter vos bénéfices sans avoir besoin de changer de statut. 

Les inconvénients de s’immatriculer en société

  • Démarches administratives à réaliser au moment de la création de la société, et le coût associé : publication au journal officiel, dépôt de capital.
  • Réaliser un bilan comptable en fin d’année

En ce qui concerne les types de sociétés, ce tableau résume les avantages et inconvénients de chacun des statuts. Concernant les obligations comptables, vous êtes obligé d’assurer la tenue d’une comptabilité régulière, livres comptables obligatoires et établissement de comptes annuels pour ces structures.

SARL/EURL SAS/SASU
Nombre de personnes 1 (EURL) à 100 1 (SASU) à illimité
Responsabilité Limitée aux apports Limitée aux apports
Capital social Aucun minimum requis Aucun minimum requis
Statuts à rédiger Oui Oui
Direction Gérant (un ou plusieurs), obligatoirement personne physique, associée ou non Président + autres organes possibles, personne physique ou morale associée ou non
Statut social du dirigeant TNS si gérance majoritaire, assimilé salarié dans les autres cas Assimilé salarié
Rémunération du dirigeant Le gérant d’EURL est affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants (ex RSI), en tant que Travailleur Non Salarié, il aura donc moins de cotisations sociales à payer et sa rémunération versée sera plus importante. Le président dépend du régime général de la Sécurité Sociale, grâce au statut d’assimilé-salarié. A ce titre, vous bénéficiez quasiment des mêmes protections que les salariés et êtes soumis aux mêmes cotisations.
Aides à la création de l’entreprise ACCRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si option pour l’IS et dirigeant non rémunéré) ACCRE, ARCE ou maintien de l’ARE (maintien intégral possible si dirigeant non rémunéré)

Quelles sont les plateformes les mieux adaptées aux VTC électriques ?

Maintenant que vous avez choisi le statut qui vous correspond le plus, vous devez choisir la plateforme avec laquelle vous souhaitez travailler. En France, il existe plusieurs plateformes de réservation et elles fonctionnent pas de la même manière.

Ce tableau regroupe toutes les informations des plateformes de mise en relation qui existent aujourd’hui en France. Notez que toutes n’ont pas une politique spécifiques aux véhicules électriques VTC mais pas de panique. Votre véhicule électrique pourra tout de même être accepté même si ces entreprises n’ont pas de programme spécifique pour les VTC électriques.

Uber Marcel Kapten Bolt
Commission (TTC) 30% 20% 22% 19%
Avantage de la plateforme 1€ par course réalisée avec un véhicule électrique, dans la limite de 4000€ sous 24 mois Pas de bonus NA NA
Ancienneté 10 ans d’ancienneté 6 ans NA NA
Caractéristiques du véhicule Tout sauf la Renault Zoé voir liste des véhicules autorisés NA NA
Véhicules acceptés Tout type de véhicules électriques sauf citadines (Zoé, e208, etc)  Tous les véhicules électriques répondant aux critères d’acceptation sur la plateforme Marcel NA NA

Quel véhicule électrique choisir lorsqu’on est VTC ?

Aujourd’hui, 5 modèles représentent la moitié de la flotte VTC en circulation en France et la Peugeot 508 reste le modèle le plus populaire au sein des chauffeurs VTC.  

 

Comme vous vous en doutez, le choix dépend de la plateforme avec laquelle vous travaillez. Certains véhicules ne sont pas acceptés sur les plateformes et de ce fait si vous souhaitez un jour travailler avec elles, vous devrez adapter le choix de votre véhicule électrique pour VTC. 

 

Typiquement les citadines telles que la Renault Zoé par exemple ne sont pas acceptés sur les plateformes de mises en relation pour les VTC. L’exception est la plateforme Marcel qui a signé un partenariat avec Renault en 2017 pour booster les véhicules électriques pour VTC.

 

Une fois que nous avons éliminé les véhicules électriques qui ne sont pas acceptés sur les plateformes de VTC, nous pouvons choisir le véhicule. Quels sont les critères à prendre en compte ? Design ? tarifs ? fiabilité ? 

Cela dépend bien entendu de chaque personne mais nous pouvons faire une sélection des modèles pour que vous puissiez faire votre choix. Nos principaux critères sont l’autonomie et le prix pour le classement qui suit. 

Nissan Leaf e+ (62 kWh)

La première génération de Nissan Leaf s’est vendue à plus de 400 000 exemplaires depuis son lancement en 2010. Aujourd’hui, la deuxième génération est arrivée avec plus de puissance, une meilleure autonomie et un prix relativement abordable.

La nouvelle Nissan Leaf e+ 62 kWh conserve tout ce qui a marché dans les anciennes générations pour améliorer un point clé : l’autonomie. Avec la nouvelle Nissan Leaf 62 kWh, vous pouvez faire jusqu’à 400 kms sans vous recharger en ville ce qui est très pratique surtout à Paris. Le Leaf est le véhicule électrique le plus complet en termes de prix et d’autonomie aujourd’hui.

Fiche Technique https://youtu.be/0KG4zkRLdyo

Une version de la Nissan Leaf 40 kWh est aussi disponible avec une autonomie de 

270 km et un prix d’appel à 35 400 € hors bonus écologique.

Lire aussi –  Notre essai de la Nissan Leaf 62 KWh

Kia Niro EV 64 kWh

Le Kia Niro EV a été commercialisé d’abord en 2018 en Corée du Sud puis il s’est vite exporté dans le monde entier. Il s’agit du deuxième véhicule électrique de la marque coréenne après le Kia Soul. En bonus ? Une batterie de 64 kWh qui lui donne une autonomie de 485 km sur des trajets mixtes et 615 km en trajets urbains afin de satisfaire les gros rouleurs. Il est décliné en plusieurs versions pour satisfaire tous les automobilistes : 

  • e – ACTIVE à partir de 42 500€ (hors bonus écologique)
  • e – DESIGN à partir de 44 500€ (hors bonus écologique)
  • e – PREMIUM à partir de 46 500€ (hors bonus écologique)
Kia E-Niro Fiche Technique https://youtu.be/J5W1mGSEeYA

Lire aussi :  Notre essai de la Kia e-Niro 64 kWh

Hyundai KONA Electric 64 kWh

Il y a trois choses à savoir sur la Hyundai Kona Electric : c’est un petit SUV électrique, il a une autonomie de 450 km et il coûte 42 400€ (hors bonus écologique). Le Hyundai KONA Electric se positionne en vrai concurrent de sa cousine la Kia Niro EV et de la japonaise la Nissan Leaf. Véritable ovni 100% électrique, le Kona par son style jeune et urbain, fera certainement tourner les têtes au croisement d’un carrefour.

Il est décliné en deux versions :

  • Creative à partir de 43 900€ (hors bonus écologique)
  • Executive à partir de 46 400€ (hors bonus écologique)
Véhicule électrique VTC : Hyundai KONA Electrique 64 kWh​ Fiche Technique https://youtu.be/exg2tIU0TDI

Lire aussi :  Notre essai de la Hyundai Kona Electric 64 kWh

Tesla Model 3 Standard Range +

À l’origine, la Tesla Model 3 était censée être le modèle grand public de Tesla. Présenté en 2019, la Tesla Model 3 est plutôt une alternative 100 % électriques aux berlines de luxe classiques. Elle est aujourd’hui disponible à la commande et en trois versions : 

  • Tesla Model 3 Standard Range + à partir de 48 600€
  • Tesla Model 3 Grande autonomie à partir de 59 000€
  • Tesla Model 3 Performance à partir de 63 990€

L’autonomie de base commence à 410 km pour la version Autonomie Standard Plus Range + jusqu’à 560 km pour la version Grande Autonomie. Les livraisons sont assez rapides et sont prévues à M+1 au moment de l’écriture de cet article.

Véhicule électrique VTC : Tesla Model 3 Standard Range + 2019 Fiche Technique

Les meilleures voitures électriques : comment faire son choix ?

En résumé, si l’on regroupe les informations principales, voici un tableau récapitulatif des différents véhicules électriques adaptés à la fonction de VTC en 2019. 

Modèles Puissance Batterie (utilisable estimée) Autonomie (WLTP) Prix (hors bonus écologique)
Nissan Leaf 40 kWh 110 kW (150 cv) 38 kWh 270 km 35 400 €
Nissan Leaf 62 kWh 160 kW (218 cv) 60 kWh 385 km 43 700 €
Kia e-Niro 64 kWh 150 kW (204 cv) 64 kWh 455 km 42 500 €
Hyundai Kona 64 kWh 150 kW (204 cv) 64 kWh 449 km 42 400 €
Tesla Model 3 Autonomie Standard Plus 150 kW (204 cv) 54,5 kWh 415 km 48 600 €
Tesla Model 3 Grande Autonomie 258 kW (351 cv) 74 kWh 560 km 59 000 €

Comment recharger son véhicule électrique ?

En fonction du véhicule que vous choisissez, la prise sera différente et vous vous rechargez différemment. Il existe plusieurs types de prises pour recharger son véhicule électrique : Type 2, CCS, CHAdeMO, etc… 

Pour vous recharger, vous avez plusieurs options : 

  • La recharge chez soi sur prise domestique
  • La recharge chez soi sur une borne de recharge
  • La recharge sur les bornes de recharges publiques

La recharge chez soi

C’est la manière la plus simple de recharger son véhicule électrique. Vous avez l’option de recharger votre véhicule électrique sur une prise domestique normale mais cela vous prendra sans doute beaucoup de temps.

Vous pouvez aussi opter pour une Wallbox. Comme son nom l’indique c’est un boîtier sur un mur qui permet de recharger sa voiture électrique plus rapidement et plus intelligemment en profitant des heures creuses et sans risque de faire disjoncter votre compteur.

Cela vous permet de garder le contrôle sur votre recharge et de pouvoir vous recharger selon votre contrat d’électricité. La recharge est plus rapide et permet d’obtenir une charge complète en une nuit. Vous pouvez retrouver la liste de tous les fournisseurs de bornes de recharge sur le site de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique.  

Vous souhaitez installer une borne de recharge ? Obtenir mon offre

Bon à savoir, il faut demander plusieurs devis afin d’être sûr de faire le meilleur choix. 

La recharge sur les bornes de recharges publiques

En tant que chauffeur VTC, vous aurez aussi besoin de vous recharger sur des bornes de recharges publiques. Vous pouvez trouver les bornes les plus proches de chez vous grâce à l’application Chargemap qui référence les bornes de recharge près de vous. 

Carte chargemap sur la ville de Nice

Si vous exercez votre activité de chauffeur VTC à Paris, il existe plusieurs options pour vous recharger. Les principaux réseaux de bornes de la capitale sont ceux de Paris recharge (ex Autolib’) et Belib’. Il existe aussi d’autres bornes dans la capitale et aux alentours dont celles de IZIVIA aux aéroports Paris-CDG et Paris-Orly. 

https://youtu.be/70gsZDBFohA

Paris recharge (recharge standard – 15 à 20 km/heure de recharge)

Constituées de plus de 1 000 bornes et 200 stations à travers la capitale, les bornes de Paris recharge sont omniprésentes. En tant que chauffeur VTC, il vous faudra vous acquitter d’un abonnement à 600 €/an pour recharger de façon illimitée sur ce réseau. Il s’agit d’une très bonne affaire si vous avez l’intention de vous recharger régulièrement sur ces bornes pour un coût de seulement 50 €/mois.

Belib’ (recharge semi-rapide 150 à 200 km/heure de recharge)

Il s’agit du réseau public parisien de bornes de recharge pour véhicules électriques. Avec une puissance max de 22 kW, les bornes Belib’ vous permettront de récupérer suffisamment d’autonomie le temps d’une pause ou pendant que vous attendez un client. La première heure de recharge est facturée au prix très avantageux de 1 €. Attention ensuite, les tarifs s’envolent à plus de 15 € de l’heure. Il vaut mieux donc multiplier les recharges sans jamais rester plus d’une heure à une borne. 

Corri-Door IZIVIA (recharge rapide (300 à 500 km/heure de recharge)

Idéalement situées aux aéroports Paris-CDG, Paris-ORLY, sur le périphérique au niveau de la porte d’Aubervilliers ou encore dans le quartier de la Défense, le réseau Corri-Door vous permettra de récupérer 80 % de votre batterie en un rien de temps pour continuer votre journée si vous avez plusieurs longs trajets à effectuer dans la journée. Pour le tarif, il faut compter 1€/5 min de recharge. 

Recharge rapide aux aéroports

Nouveauté : Les aéroports de Paris ont investi dans des infrastructures de recharge dédiées à l’usage des Taxis et VTC. Sur le parking pro de Orly, 20 bornes 22 KW (jusqu’à 150 km d’autonomie par heure de recharge) et une borne 50 kW (jusqu’à 350 km d’autonomie par heure de recharge) ont été installées. Sur le parking pro ‘’nouvelle base arrière Taxis’’ située à l’extrémité Est de l’aéroport Charles de Gaulle, une installation similaire est prévue.

véhicule électrique VTC

Autres bornes

N’appartenant pas forcément à un grand réseau, un certain nombre de bornes supplémentaire existent à Paris. Elles sont parfois en libre-service comme par exemple les bornes rapides des concessionnaires Nissan de Montrouge, Paris 12 et Nanterre.

Les parkings Effia sont aussi équipés de bornes standards qui peuvent vous être utile le temps d’une pause. Un certain nombre de centres commerciaux sont aussi équipés de bornes standard, semi-rapides et rapides en banlieue parisienne comme dans les Auchans de Villebon-sur-Yvette, Villiers-sur-Marne ou encore les IKEA de Vélizy-Villacoublay et de Franconville. Toutes les bornes sont à retrouver sur l’application Chargemap qui recense toutes les stations de recharges.

Bornes de recharge publiques à Lyon et Nice

Comme à Paris, les villes de Lyon et Nice sont très bien pourvues de bornes de recharge avec notamment le réseau Bluely (charge standard) et CNR (charge rapide) à Lyon et le réseau prise de Nice.

véhicule électrique VTC

Quels sont vos avantages en tant que chauffeur VTC électrique ?

Comme beaucoup de personnes, vous pouvez douter de l’utilité d’une voiture électrique vu le prix d’achat élevé. Mais pas de panique, vous aurez plusieurs avantages à passer au véhicule électrique en tant que VTC. 

Les économies à l’usage

En tant que propriétaire de véhicule électrique, vous n’aurez plus à faire des pleins mais à recharger votre véhicule. 

Comptez en moyenne 2€ / 100 km (contre 8.5€ /100 km pour un diesel et 11.5€ / 100 km pour un essence). 

En fonction de la période choisie pour recharger votre véhicule, ces économies peuvent encore plus augmenter ; Par exemple, si vous choisissez de recharger votre véhicule pendant les heures creuses, le prix du “plein” d’électricité sera moins cher.  Vous n’êtes aussi pas impacté par les fluctuations du prix du pétrole et leurs effets négatifs sur les automobilistes. 

 Bon à savoir, en journée, les heures creuses se situent entre 10h et 17h. La nuit, il faudrait plutôt se brancher entre 22h et 6h du matin.

Lire aussi : Quand recharger sa voiture électrique ?

Des frais d’entretien faibles

Les véhicules électriques possèdent moins de pièces (une quarantaine) que des véhicules traditionnels (plus de 300).
ils sont donc moins chers en entretien car moins de pièces potentiellement défaillantes voire à remplacer. 

Il n’y a par exemple pas de vidange, de courroie ou de boîte de vitesse. Les seuls entretiens concernent les consommables (pneus, plaquettes de freins,etc). À noter que les plaquettes et disques de frein dure en moyenne 2 fois plus longtemps grâce au frein régénératif des véhicules électriques

Les véhicules électriques sont donc beaucoup plus fiables que leurs équivalents thermiques et permettent de rouler de longues distances sans tracas.

Silence à bord

Lorsqu’on est chauffeur VTC, on accueille plusieurs types de clients. Et parfois, le silence fait la différence. Dans un véhicule électrique, c’est silence à bord. Vous pourrez mettre de la musique ou profiter en silence de la conduite jusqu’à votre destination. Sans oublier, pas de pollution sonore : c’est pratique surtout si vous conduisez la nuit et vos voisins vous remercieront.

Des aides à l’achat d’un véhicule électrique

En plus du bonus écologique de 6 000€, vous pouvez aussi cumuler la prime à la conversion (si vous possédez déjà une voiture) jusqu’à 2 500€ et de primes régionales selon la région où votre société est immatriculée. 

Bonus écologique

Le bonus écologique ne concerne que les véhicules neufs et va jusqu’à 6 000€ pour un véhicule électrique neuf.

Voitures particulières émettant moins de 20g CO2/km 6 000 euros limités à 27 % du coût
Utilitaires et camionnettes émettant moins de 20 g CO2/km 6 000 euros limités à 27 % du coût

Prime à la conversion

La prime à la conversion a évolué et à partir du 1er janvier 2022, le barème suivant est appliqué pour les véhicules électriques. 

Prime à la conversion Véhicule électrique neuf Véhicule électrique d’occasion
Entreprises 3 000 € 3 000 €

Les aides régionales

La région Île-de-France propose une aide de 6 000€ pour l’achat d’un véhicule électrique si vous êtes un VTC en plus du bonus écologique de 6 000€. Au total, c’est donc 12 000€ d’économisés en Île-de-France. 

Ils sont passés à l’électrique : Yacine, chauffeur VTC en Kia e-Niro

Yacine, chauffeur VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur) depuis 4 ans est passé à la voiture électrique il y a un an. Au volant de sa Kia e-Niro, il effectue la majorité de ses courses à Paris et en proche banlieue. Il nous raconte son histoire.

Dans le domaine très concurrentiel des VTC parisiens, où les plateformes de mise en relation touchent une commission sur chaque course, il faut : soit réduire ses coûts fixes ou se constituer une clientèle personnelle afin de maximiser son chiffre d’affaires. Si comme Yacine, la majorité du chiffre d’affaires des courses en VTC, provient des plateformes de mise en relation, optimiser sa voiture et ses coûts est une nécessité stratégique. Comment optimiser sa voiture en tant que VTC ? Il faut bien faire le bilan des coûts engendrés par la voiture (carburant, maintenance et assurance) et tenter de trouver des moyens de payer moins cher. C’est là où la voiture électrique peut aider les VTC : les coûts de carburant sont supprimés et vu la construction du véhicule, les coûts d’entretien sont très faibles.

C’est dans ce contexte que Yacine a décidé de passer à l’électrique. Nous lui avons posé quelques questions sur son choix et son bilan après plusieurs mois en voiture électrique.

https://www.youtube.com/watch?v=qqMCjF09NQk

Pourquoi avoir choisi un VTC électrique ?

Yacine nous explique avoir lancé son entreprise de VTC il y a 4 ans et être passé par plusieurs véhicule : à ses débuts il conduisait un modèle Diesel qui consommait beaucoup puis a essayé la voiture hybride. En effet, lorsqu’on roule beaucoup sur l’autoroute et en ville, la voiture hybride n’est pas la meilleure option. Après être passé par l’hybride, Yacine a enfin sauté le pas pour enfin passer à un VTC 100% électrique. Il a d’abord conduit une Nissan Leaf pendant plusieurs mois qui ne lui convenait pas du fait du manque d’autonomie du véhicule. Ensuite, il a opté pour une Kia e-Niro, un modèle avec plus de 400 km d’autonomie en autoroute et presque 500 km en ville soit un modèle optimal pour un VTC.

 Bon à savoir, La Kia e-Niro détient le “record d’autonomie électrique” soit 455 km en cycle mixte WLTP (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures : c’est une nouvelle norme permet de mesurer la réelle autonomie des voitures électriques, leur rejet de CO2 et de polluants). Elle permet aux consommateurs d’y voir plus clair afin de ne pas tomber dans les chiffres Marketing annoncés par les constructeurs notamment en terme d’autonomie.

Comment financer son VTC électrique ?

Yacine s’est renseigné en amont afin de pouvoir bénéficier des aides de l’état notamment le bonus écologique. Il a aussi demandé conseil en concession afin de trouver la meilleure offre pour son futur VTC électrique. Il a financé son VTC à l’aide d’un prêt personnel.

Bon à savoir, il existe plusieurs types d’aides pour les acquéreurs de voitures électriques : bonus écologique, prime à la conversion et certaines aides régionales.

Quels sont les problèmes rencontrés ?

Au début, la recharge. Mais Yacine a trouvé une solution : se charger chez lui. Yacine a dû attendre les aides du gouvernement pour l’installation de bornes électriques à domicile avant de se lancer. Ce coût étant important, Yacine a pu bénéficier de réductions pour l’installation de sa borne Wallbox.
Le projet d’installation a dû être voté à l’assemblée générale de sa copropriété et être installé par un professionnel. Après avoir effectué des démarches nécessaires au sein de sa copropriété, il a pu lancer son projet d’acquisition pour son VTC électrique. Yacine déplore cela dit le manque de bornes de recharges lors de longues distances.

“En temps normal, un automobiliste est censé trouver une borne de recharge électrique chaque 80 km mais certaines ne marchent pas ou sont mal entretenues. Et si quelqu’un est déjà dessus, il faut attendre 2h avant de se recharger son VTC ce qui m’est impossible dans mon métier. C’est pour cette raison que je charge mon VTC chez moi.”

C’est justement pour cette raison qu’il a revendu sa Nissan Leaf car les distances en autoroutes n’étaient pas adaptées au travail de VTC.

Bon à savoir, il existe plusieurs organismes de bornes électriques à Paris dont Autolib’ et Belib’. Les propriétaires de voitures électriques peuvent se recharger à moindre coût à Paris grâce aux abonnements proposés par la ville.

Comment se charger pour ne pas tomber en panne pendant son service ?

Il recharge son VTC électrique chez lui. Sa Kia e-Niro lui permet de tenir de longues distances en autoroute (plus de 400 km) et encore plus en ville (plus de 500 Km).

Cette autonomie lui suffit largement pour travailler. Lorsqu’il rentre chez lui, il peut recharger sa voiture sans stress.

Les clients sont-ils satisfaits ?

Il nous raconte qu’il a plusieurs fois des réflexions amusées de clients “ Ah c’est bizarre, vous avez mis le moteur ?”. Les clients sont très impressionnés par le silence de la voiture surtout dans les bouchons à Paris où la voiture isole les bruits de l’extérieur et permet aux clients de profiter sereinement de la musique en attendant d’arriver à leur destination.

Si c’était à refaire ?

Sans hésiter. Yacine n’a pas de regret et il utilise son VTC électrique même pour ses déplacements personnels.

“J’ai reçu ma facture d’électricité. Pour 20 000 km parcourus, j’ai payé seulement 450€”.

Bon à savoir, pour une voiture thermique, la même distance lui aurait coûté entre 2500€ et 3000€ en fonction du modèle (essence ou diesel).

Un conseil pour les futurs chauffeurs VTC 100% électriques ?

Yacine conseille aux chauffeurs VTC de se lancer tant pour les économies réalisées à l’usage que pour la satisfaction des clients. Il faut bien anticiper la question de la recharge lors de votre achat et ne faut pas trop compter sur les bonnes Autolib’. Il convient d’installer une borne chez soi afin de ne pas dépendre des bornes de recharge en ville surtout à Paris. Il faut aussi bien choisir son modèle. Pour Yacine, la Kia e-Niro est le modèle le plus adapté à son métier actuellement.

La fiscalité des véhicules électriques

Téléchargez notre livre blanc pour tout savoir sur la fiscalité de la voiture électrique. Téléchargez le livre blanc LIVRE BLANC
Anaëlle Babled
Anaëlle Babled

À travers la rédaction d'articles, j'aspire à accompagner les particuliers et les professionnels dans leur passage à l'électrique et promouvoir ainsi le développement de la mobilité douce.

Tags :

Avec Beev

Passez à la

ou installez votre

Pour les particuliers et les entreprises

Découvrez notre newsletter

Avec Beev

Passez à la

ou installez votre

Pour les particuliers et les entreprises