Beev transforme la fin de la recharge gratuite au travail en opportunité : installez des bornes de recharge pour vos équipes dès maintenant ! En savoir plus …

Entreprises et la Loi Climat et Résilience : tout ce qu’il faut savoir sur cette réforme écologique majeure

La loi Climat et Résilience du 22 août 2021 marque un tournant décisif dans la transition écologique des entreprises françaises. Cette réforme ambitieuse, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030, impose de nouveaux défis et opportunités pour les acteurs du monde économique. Pour les dirigeants de PME et TPE, les responsables RSE, les juristes et avocats en droit de l’environnement, ainsi que les urbanistes, comprendre et anticiper les implications de cette loi est crucial pour assurer la conformité et la compétitivité de leur organisation.

 

Au cœur de cette transformation, la gestion de la flotte automobile émerge comme un enjeu majeur, avec l’expansion des zones à faibles émissions (ZFE) et l’objectif de fin des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035. L’adoption de véhicules électriques devient ainsi non seulement une obligation légale, mais aussi un levier de performance économique et environnementale. Les entreprises doivent désormais repenser leurs modèles de production, leurs chaînes d’approvisionnement et leurs stratégies de mobilité pour s’aligner sur les nouvelles exigences légales tout en optimisant leur retour sur investissement (ROI).

Table des matières

Trouvez votre futur véhicule électrique ou borne de recharge

BMW iX2 eDrive20

Prix catalogue

46 950 €

(hors bonus)

LLD à partir de

492 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 478 km

Accélération (0 à 100 km/h): 8.6 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 30 min

XPENG G6 RWD Standard Range

Prix catalogue

42 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

570 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 435 km

Accélération (0 à 100 km/h): 6.9 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 21 min

Cupra Tavascan VZ

Prix catalogue

46 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

602 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 517 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.6 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 28 min

VinFast VF 8 Plus Extended Range

Prix catalogue

51 490 €

(hors bonus)

LLD à partir de

473 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 447 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.5 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

FEST E-BOX M 60 kW

Prix catalogue

34 200 €

(hors bonus)

LLD à partir de

359 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 270 km

Accélération (0 à 100 km/h): 6.8 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 45 min

fiat e ducato profil

Fiat E-Ducato 79 kWh

Prix catalogue

63 240 €

(hors bonus)

LLD à partir de

988 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 283 km

Charge rapide (de 20 à 80%) : 78 min

fiat e scudo profil

Fiat E-Scudo 50 kWh

Prix catalogue

Faire une demande

(hors bonus)

LLD à partir de

645 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 220 km

Accélération (0 à 100 km/h): 12.1 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 26 min

mercedes esprinter fourgon gris

Mercedes eSprinter Fourgon 35 kWh

Prix catalogue

75 972 €

(hors bonus)

LLD à partir de

655 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 153 km

Accélération (0 à 100 km/h): 11 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 26 min

Hyundai Inster Standard Range

Prix catalogue

25 000 €

(hors bonus)

LLD à partir de

332 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 300 km

Accélération (0 à 100 km/h): 11.7 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 29 min

Opel Frontera 44 kWh

Prix catalogue

29 000 €

(hors bonus)

LLD à partir de

491 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 305 km

Accélération (0 à 100 km/h): 12.1 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

Alpine A290 Electric 180 hp

Prix catalogue

38 700 €

(hors bonus)

LLD à partir de

630 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 380 km

Accélération (0 à 100 km/h): 7.4 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 33 min

Fiat Grande Panda 44 kWh

Prix catalogue

24 900 €

(hors bonus)

LLD à partir de

430 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 320 km

Accélération (0 à 100 km/h): 12 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

BMW i5 Touring eDrive40

Prix catalogue

Faire une demande

(hors bonus)

LLD à partir de

890 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 560 km

Accélération (0 à 100 km/h): 6.1 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 26 min

Tesla Model 3 Grande Autonomie Propulsion

Prix catalogue

44 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

661 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 702 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.3 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 20 min

Mercedes EQE 300

Prix catalogue

69 900 €

(hors bonus)

LLD à partir de

Faire une demande

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 647 km

Accélération (0 à 100 km/h): 7.3 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 33 min

Tesla Model 3 Propulsion

Prix catalogue

39 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

590 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 513 km

Accélération (0 à 100 km/h): 6.1 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 25 min

Citroën ë-C4 54 kWh

Prix catalogue

35 800 €

(hors bonus)

LLD à partir de

Faire une demande

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 415 km

Accélération (0 à 100 km/h): 10 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 29 min

Volvo EX30 Single Motor ER

Prix catalogue

43 300 €

(hors bonus)

LLD à partir de

522 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 480 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.3 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 28 min

Volkswagen iD.3 Pro S

Prix catalogue

42 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

Faire une demande

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 549 km

Accélération (0 à 100 km/h): 7.9 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 30 min

Volkswagen iD.3 Pro

Prix catalogue

39 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

610 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 426 km

Accélération (0 à 100 km/h): 9.6 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 31 min

Faites réaliser votre audit par Beev

Où en est-on ?

Depuis son adoption, la loi Climat et Résilience a déjà commencé à transformer le paysage économique français. Les entreprises se trouvent au cœur de cette révolution verte, confrontées à de nouveaux défis mais aussi à de nouvelles opportunités. Pour saisir pleinement l’ampleur de cette réforme et ses implications pour le secteur privé, il est essentiel de revenir sur ses origines et d’examiner ses principales dispositions.

 

Dans les sections suivantes, nous explorerons la genèse de cette loi novatrice, issue d’un processus démocratique inédit, et nous détaillerons ses grandes lignes. Cette analyse permettra aux dirigeants et décideurs d’entreprises de mieux appréhender les changements à venir, d’anticiper les adaptations nécessaires et d’identifier les leviers de croissance durable que cette législation peut offrir.

Panneaux solaires

Retour sur la genèse de la loi Climat et Résilience

La loi Climat et Résilience du 22 août 2021 trouve ses racines dans un processus démocratique innovant : la Convention Citoyenne pour le Climat. Lancée en octobre 2019, cette initiative a réuni 150 citoyens tirés au sort pour élaborer des propositions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France de 40% d’ici 2030. Après neuf mois de travail intensif, la Convention a soumis 149 mesures au gouvernement en juin 2020.

 

Le projet de loi Climat et Résilience a été finalisé en février 2021, suite à des concertations impliquant divers acteurs, dont des entreprises et des ONG. Adopté le 20 juillet 2021 et promulgué le 22 août, ce texte ambitieux comprend 305 articles couvrant des domaines variés, du logement à l’agriculture, en passant par la consommation et la production.

 

Pour les entreprises, la loi Climat et Résilience représente à la fois des défis et des opportunités :

 

  • Défis B2B : Adaptation des modèles économiques, investissements dans des technologies plus vertes, et conformité aux nouvelles réglementations.

 

  • Opportunités de ROI : Développement de nouveaux marchés liés à la transition écologique, amélioration de l’efficacité énergétique, et renforcement de l’image de marque.

 

  • Solutions concrètes :
    • Adoption de véhicules électriques dans les flottes d’entreprise
    • Installation de bornes de recharge sur les lieux de travail
    • Mise en place de plans de mobilité durable pour les employés

 

La loi Climat et Résilience marque un tournant décisif dans la politique environnementale française, offrant un cadre légal pour accélérer la transition écologique des entreprises et de la société dans son ensemble.

Quelles sont les grandes lignes de la loi ?

La loi Climat et Résilience du 22 août 2021 constitue une réforme ambitieuse visant à transformer profondément les pratiques économiques et sociales en faveur de la transition écologique. Voici les principaux axes autour desquels s’articule cette loi, avec un focus sur les implications concrètes pour les entreprises :

 

  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) : Les entreprises doivent désormais intégrer des objectifs précis de réduction des émissions dans leur stratégie, notamment via la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF). Cela inclut l’évaluation des émissions liées au transport des produits, un enjeu clé pour optimiser la chaîne logistique et réduire les coûts liés aux pénalités environnementales.

 

  • Transition énergétique dans l’immobilier d’entreprise : La loi impose l’installation de dispositifs de production d’énergies renouvelables ou de toitures végétalisées lors de la construction ou rénovation lourde de bâtiments industriels, commerciaux ou tertiaires. Ces mesures visent à réduire la dépendance énergétique et à améliorer l’empreinte carbone des infrastructures.

 

  • Neutralité carbone et lutte contre l’artificialisation des sols : L’objectif est de diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols d’ici 2030, avec un cap fixé sur la neutralité carbone en 2050. Les entreprises opérant dans l’immobilier ou l’aménagement doivent repenser leurs projets pour respecter ces contraintes, tout en capitalisant sur les opportunités offertes par des espaces durables et attractifs.

 

  • Encadrement publicitaire et étiquetage environnemental : Depuis 2022, il est interdit de promouvoir les énergies fossiles ou les véhicules polluants. Par ailleurs, un éco-score est progressivement mis en place pour informer les consommateurs sur l’impact environnemental des produits et services. Les entreprises doivent anticiper ces obligations pour adapter leur communication et renforcer leur image de marque écoresponsable.

 

  • Mobilité durable : La création des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici 2025 implique une adaptation rapide des flottes d’entreprise. Des aides telles que le prêt à taux zéro pour l’achat de véhicules électriques ou hybrides sont disponibles pour faciliter cette transition.

 

Ces mesures obligent les entreprises à repenser leurs modèles économiques tout en offrant des opportunités stratégiques. En investissant dans des solutions vertes dès maintenant, elles peuvent non seulement se conformer aux exigences légales, mais aussi maximiser leur retour sur investissement (ROI) en améliorant leur compétitivité et leur attractivité auprès des parties prenantes.

La promulgation et le texte officiel

La loi Climat et Résilience, marque un tournant décisif dans la transition écologique des entreprises françaises. Cette réforme ambitieuse, issue des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, vise à ancrer l’écologie au cœur de notre société et de nos pratiques professionnelles.

 

Adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat le 20 juillet 2021, puis validée par le Conseil Constitutionnel le 13 août, la loi Climat et Résilience a été officiellement publiée au Journal officiel le 24 août 2021. Ce texte législatif, composé de 305 articles, fixe des objectifs ambitieux, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030.

Pour les entreprises soucieuses d’optimiser leur ROI tout en relevant les défis écologiques, la loi Climat et Résilience offre un cadre réglementaire clair et des opportunités concrètes. Elle aborde des thématiques cruciales pour le monde professionnel, telles que la production, le travail, les déplacements et la consommation énergétique.

Quand et comment la loi a-t-elle été adoptée ?

La loi Climat et Résilience a été adoptée le 20 juillet 2021 par le Parlement français, marquant l’aboutissement d’un processus législatif ambitieux. Cette réforme écologique majeure a ensuite été promulguée et publiée au Journal officiel le 24 août 2021, devenant ainsi la loi climat et résilience du 22 août 2021. Ce texte législatif, fruit d’un travail parlementaire approfondi et d’une commission mixte paritaire conclusive, a été élaboré suite aux propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

 

Points clés pour les entreprises :

  • La loi climat et résilience ancre l’écologie dans tous les aspects de la société française, y compris le monde professionnel.
  • Elle s’articule autour de sept grands thèmes, dont « produire et travailler », impactant directement les entreprises.
  • Certaines mesures sont entrées en vigueur immédiatement après la promulgation, nécessitant une adaptation rapide des entreprises.

 

Pour optimiser leur ROI, les entreprises doivent :

 

  • Anticiper les changements réglementaires et adapter leurs stratégies en conséquence.

 

  • Identifier les opportunités d’innovation et de développement durable offertes par la loi.

 

  • Mettre en place des solutions concrètes pour répondre aux exigences de la loi, notamment en matière de mobilité durable et d’efficacité énergétique.

 

La loi climat et résilience représente un défi majeur pour le secteur B2B, mais offre également des perspectives de croissance pour les entreprises proactives dans la transition écologique.

Où consulter le texte complet de la loi ?

Les entreprises soucieuses de se conformer à la loi climat et résilience du 22 août 2021 peuvent accéder au texte intégral via plusieurs canaux officiels. Le texte complet de la loi climat et résilience est disponible sur le site Légifrance, la plateforme officielle du gouvernement français pour la diffusion du droit. Cette ressource est essentielle pour les dirigeants et les équipes juridiques qui souhaitent analyser en détail les implications légales pour leur activité.

 

Pour une compréhension approfondie des enjeux et des opportunités liés à cette réforme écologique majeure, les entreprises peuvent également consulter :

 

  • Le site du Ministère de la Transition écologique, qui propose des synthèses et des guides pratiques sur la mise en œuvre de la loi.

 

  • Les plateformes gouvernementales comme info.gouv.fr, qui offrent des décryptages accessibles des principales mesures.

 

L’accès à ces ressources officielles permet aux entreprises de :

  • Identifier rapidement les articles pertinents pour leur secteur d’activité

 

  • Anticiper les changements réglementaires et adapter leur stratégie

 

  • Optimiser leur conformité et transformer les contraintes en avantages compétitifs

 

En maîtrisant le contenu de la loi climat et résilience, les entreprises peuvent non seulement se mettre en conformité, mais aussi saisir de nouvelles opportunités de croissance durable et améliorer leur image de marque auprès de consommateurs de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux.

Convertir sa flotte en électrique : le guide complet

Tout ce que vous devez savoir concernant la transition énergétique de votre flotte automobile !
livre blanc

Transformer nos modes de consommation et d’alimentation

Cette loi, marque un tournant décisif dans la transformation de nos modes de consommation et d’alimentation. Cette réforme écologique majeure vise à encourager les entreprises à adopter des pratiques plus durables, tout en offrant aux consommateurs les outils nécessaires pour faire des choix éclairés. Dans cette section, nous explorerons comment cette loi révolutionne le paysage de la consommation en France, en mettant l’accent sur trois axes principaux : la promotion de la sobriété, la réduction des déchets plastiques, et l’amélioration de l’information des consommateurs.

 

Pour les entreprises, la loi Climat et Résilience représente à la fois un défi et une opportunité. Elle impose de nouvelles obligations, mais ouvre également la voie à des innovations et des modèles économiques plus durables. Les entreprises qui sauront s’adapter rapidement pourront non seulement se conformer aux nouvelles réglementations, mais aussi gagner un avantage concurrentiel significatif sur un marché de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux.

Encourager la sobriété et la réduction des déchets

Les entreprises sont particulièrement concernées, devant repenser leurs processus pour minimiser leur impact écologique. Voici les points clés à retenir :

  • Optimisation des ressources : L’adoption de pratiques sobres permet de réduire les coûts opérationnels, notamment en matière d’énergie et de matières premières.

 

  • Gestion intelligente des déchets : La mise en place de systèmes de tri efficaces et l’exploration de filières de valorisation peuvent générer de nouvelles sources de revenus.

 

  • Innovation produit : L’éco-conception devient un avantage concurrentiel, permettant de répondre aux attentes croissantes des clients en matière de durabilité.

 

  • Conformité réglementaire : Anticiper les futures normes environnementales permet d’éviter des coûts de mise en conformité ultérieurs et de se positionner comme leader sur son marché.

 

Pour maximiser l’impact de ces initiatives, les entreprises doivent impliquer l’ensemble de leurs collaborateurs dans une démarche collaborative, renforçant ainsi leur culture d’entreprise autour des enjeux de développement durable. En adoptant une approche proactive de la sobriété et de la réduction des déchets, les entreprises B2B peuvent non seulement se conformer à la Loi Climat et Résilience, mais aussi gagner en efficacité opérationnelle et en attractivité auprès de leurs parties prenantes.

Développer le vrac et limiter le plastique

Cette réforme incite les entreprises à se concentrer sur la réduction des emballages plastiques à usage unique, une mesure qui non seulement répond aux exigences légales mais peut également générer des économies substantielles. La FCD et Perifem ont établi 16 engagements visant à réduire l’utilisation du plastique dans les emballages industriels et commerciaux, avec des mises en œuvre prévues dès 2025.

 

Pour maximiser leur retour sur investissement les entreprises peuvent :

  • Optimiser l’épaisseur des films plastiques et généraliser l’utilisation de films pré-étirés, réduisant ainsi les coûts de matériaux et de transport.

 

  • Adopter une approche d’économie circulaire en recyclant leurs propres produits plastiques en fin de vie, créant ainsi de nouvelles matières premières et réduisant les coûts d’approvisionnement.

 

  • Investir dans l’éco-conception de produits, facilitant le démontage et le recyclage, ce qui peut améliorer l’image de marque et attirer des clients soucieux de l’environnement.

 

En outre, le développement du vrac offre des opportunités significatives. Les entreprises peuvent :

 

  • Repenser leurs systèmes de distribution pour inclure des options de vrac, réduisant ainsi les coûts d’emballage et attirant une clientèle écologiquement responsable.

 

  • Investir dans des technologies de pesage et de distribution en vrac innovantes, améliorant l’efficacité opérationnelle et l’expérience client.

 

Ces initiatives non seulement aident à se conformer à la Loi Climat et Résilience, mais peuvent également renforcer la position concurrentielle des entreprises sur le marché B2B, tout en contribuant à un avenir plus durable.

Mieux informer les consommateurs sur l’impact environnemental

Cette réforme vise à transformer nos modes de consommation en responsabilisant à la fois les producteurs et les consommateurs.

 

Pour les entreprises, l’enjeu est double : se conformer aux nouvelles réglementations tout en capitalisant sur ces changements pour améliorer leur positionnement et leur ROI. Voici les principaux points à retenir :

 

  • Affichage environnemental obligatoire : Les entreprises doivent désormais communiquer sur l’impact écologique de leurs produits et services, ce qui nécessite une analyse approfondie de leur chaîne de valeur.

 

  • Indices de réparabilité et de durabilité : L’introduction de ces indices encourage les fabricants à concevoir des produits plus durables et réparables, ouvrant de nouvelles perspectives pour les services après-vente et les partenariats dans le domaine de la réparation.

 

  • Lutte contre l’obsolescence programmée : Les entreprises doivent repenser leurs stratégies de production pour privilégier la longévité des produits, ce qui peut impacter les modèles économiques basés sur le renouvellement fréquent.

 

  • Opportunités de différenciation : Les entreprises qui adoptent une démarche proactive en matière d’écoconception et de transparence peuvent se démarquer auprès des clients de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux.

 

Pour maximiser le ROI de ces nouvelles mesures, les entreprises doivent :

 

  • Investir dans des outils de mesure et d’analyse de l’impact environnemental.

 

  • Former leurs équipes aux nouvelles exigences et opportunités du marché.

 

  • Développer des partenariats stratégiques pour améliorer la durabilité de leurs offres.

 

  • Communiquer efficacement sur leurs efforts environnementaux auprès de leurs clients.

 

En adoptant une approche proactive, les entreprises peuvent non seulement se conformer à la loi, mais aussi renforcer leur position concurrentielle et ouvrir de nouveaux marchés axés sur la durabilité.

Réformer les modèles de production et de travail

Cette nouvelle réforme écologique impose aux entreprises de repenser leurs stratégies pour allier performance économique et responsabilité environnementale. Dans cette section, nous explorerons les changements fondamentaux que cette loi apporte aux obligations des entreprises, l’importance croissante de l’écoconception et de l’économie circulaire, ainsi que l’impact de la transition écologique sur le monde du travail.

L’évolution des obligations des entreprises

La Loi Climat et Résilience impose de nouvelles exigences aux entreprises, transformant leurs modèles de production et de travail. Ces changements, bien que contraignants, offrent des opportunités significatives à long terme :

 

  • Efficacité énergétique : L’article 101 oblige les entreprises à améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments, réduisant ainsi les coûts opérationnels à long terme.

 

  • Réduction des émissions de GES : L’article 158 met l’accent sur la diminution des émissions, incitant les entreprises à adopter des technologies plus propres et à optimiser leurs processus.

 

  • Adoption des énergies renouvelables : L’article 220 encourage l’intégration d’énergies vertes, offrant une protection contre la volatilité des prix de l’énergie et améliorant l’image de marque.

 

  • Mobilité durable : La loi soutient l’adoption de véhicules électriques et de solutions de mobilité alternatives, réduisant les coûts de transport et l’empreinte carbone.

L’écoconception et l’économie circulaire

L’écoconception et l’économie circulaire sont devenues des piliers essentiels pour les entreprises cherchant à se conformer à la Loi Climat et Résilience.

L’écoconception vise à minimiser l’impact environnemental des produits et services dès leur conception, en prenant en compte l’ensemble de leur cycle de vie. Cette approche permet non seulement de réduire les coûts liés aux matières premières et à l’énergie, mais aussi d’anticiper les futures réglementations, offrant ainsi un avantage concurrentiel significatif.

Pour les entreprises , l’adoption de l’économie circulaire présente plusieurs avantages :

 

  • Réduction des coûts opérationnels grâce à l’optimisation des ressources et la diminution des déchets

 

  • Amélioration de l’image de marque et renforcement de la fidélité client

 

  • Création de nouvelles opportunités de marché et de modèles d’affaires innovants

La transition écologique dans le monde du travail

Les entreprises doivent désormais intégrer les considérations environnementales dans leur gestion des ressources humaines et leur organisation du travail. Le Comité Social et Économique (CSE) joue un rôle crucial dans ce processus, étant consulté sur les conséquences environnementales des décisions de l’entreprise. Cette implication des salariés favorise une culture d’entreprise axée sur la durabilité, améliorant ainsi l’engagement et la productivité.

 

Pour maximiser le retour sur investissement (ROI) de cette transition, les entreprises peuvent :

 

  • Investir dans la formation des employés aux pratiques durables, augmentant ainsi leur compétitivité sur le marché.

 

  • Mettre en place des programmes d’efficacité énergétique, réduisant les coûts opérationnels à long terme.

 

  • Adopter des technologies bas-carbone et des énergies renouvelables, diminuant la dépendance aux énergies fossiles et les coûts associés.

 

Les défis spécifiques aux entreprises  incluent l’adaptation de la chaîne d’approvisionnement et la gestion des déchets. Pour y faire face, les entreprises peuvent envisager :

 

  • La mise en place de partenariats durables pour partager les ressources et les connaissances.

 

  • L’investissement dans l’innovation via le corporate venture capital, permettant de rester à la pointe des technologies vertes.

 

  • L’optimisation des flux d’énergie, de matières et d’eau grâce à des programmes comme le Diag Eco-Flux de l’ADEME et Bpifrance.

 

En adoptant ces stratégies, les entreprises peuvent non seulement se conformer à la Loi Climat et Résilience, mais aussi gagner en efficacité, réduire leurs coûts et améliorer leur image de marque, créant ainsi un avantage concurrentiel durable dans un marché de plus en plus conscient des enjeux environnementaux.

Faire évoluer nos déplacements

Cette loi vise à réduire drastiquement l’empreinte carbone du secteur des transports, qui représente actuellement près de 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. Pour les entreprises, ces nouvelles dispositions représentent à la fois des défis à relever et des opportunités à saisir pour améliorer leur performance environnementale et leur compétitivité.

Développement des zones à faibles émissions (ZFE)

La Loi Climat et Résilience accélère le déploiement des zones à faibles émissions (ZFE), représentant un défi majeur pour les entreprises, mais aussi une opportunité de transformation. Actuellement, 11 agglomérations ont mis en place des ZFE, et d’ici 2025, 32 zones supplémentaires seront créées dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Cette expansion rapide nécessite une adaptation stratégique des flottes d’entreprise pour maintenir l’efficacité opérationnelle et la conformité réglementaire.

 

Pour les entreprises, les implications sont significatives :

 

  • Optimisation des flottes : L’adoption de véhicules électriques ou hybrides devient cruciale pour assurer l’accès continu aux zones urbaines clés.

 

  • Planification logistique avancée : Les itinéraires de livraison et de service doivent être repensés pour s’adapter aux restrictions de circulation, nécessitant des outils de planification intégrant les données ZFE.

 

  • Investissement dans l’autopartage : Cette solution permet de réduire les coûts tout en se conformant aux nouvelles réglementations, offrant un retour sur investissement tangible.

 

Les entreprises proactives peuvent transformer ce défi en avantage concurrentiel. L’adoption précoce de flottes écologiques et de pratiques de mobilité durable peut non seulement assurer la conformité, mais aussi améliorer l’image de marque et réduire les coûts opérationnels à long terme. La clé du succès réside dans une approche stratégique combinant technologie, formation des employés et optimisation des processus logistiques.

Encouragement des mobilités douces et durables

La Loi Climat et Résilience place les entreprises au cœur de la transition vers des modes de transport plus écologiques, offrant des opportunités significatives pour améliorer leur performance environnementale et financière. L’adoption de mobilités douces et durables présente un triple avantage : réduction de l’empreinte carbone, économies substantielles et amélioration de l’image de marque.

 

Pour maximiser le retour sur investissement (ROI), les entreprises peuvent :

 

  • Implémenter le Forfait Mobilités Durables (FMD), permettant de rembourser jusqu’à 800 € par an et par salarié pour l’utilisation de transports durables, tout en bénéficiant d’exonérations fiscales et sociales.

 

  • Installer des infrastructures adaptées telles que des parkings à vélos sécurisés, des bornes de recharge pour véhicules électriques et des douches, favorisant ainsi l’adoption de modes de transport écologiques par les employés.

 

  • Développer une flotte de véhicules d’entreprise électriques, réduisant les coûts opérationnels à long terme et améliorant l’image de l’entreprise.

 

Les défis spécifiques aux entreprises incluent la coordination des déplacements professionnels et la gestion des flottes de véhicules. Pour y répondre, les entreprises peuvent :

 

  • Mettre en place des outils de gestion intelligente des déplacements, optimisant les trajets et encourageant le covoiturage entre collaborateurs.

 

  • Former les employés à l’éco conduite, réduisant la consommation de carburant et l’usure des véhicules.

 

En adoptant ces solutions, les entreprises peuvent non seulement se conformer à la loi mais aussi réaliser des économies significatives. Par exemple, l’utilisation de transports en commun ou du vélo peut réduire les coûts de déplacement de plus de 50% par rapport à la voiture individuelle. De plus, l’intégration de ces pratiques améliore l’attractivité de l’entreprise, avec plus de 65% des jeunes actifs considérant l’engagement environnemental comme un critère de choix professionnel.

 

En conclusion, l’encouragement des mobilités douces et durables représente une opportunité stratégique pour les entreprises de se démarquer, d’optimiser leurs coûts et de contribuer activement à la transition écologique, tout en répondant aux attentes croissantes des collaborateurs et des clients en matière de responsabilité environnementale.

Fin des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035

La loi Climat et Résilience marque un tournant décisif pour les entreprises en matière de mobilité. L’échéance de 2035 pour la fin des ventes de véhicules thermiques neufs n’est pas arbitraire, mais calculée pour permettre un renouvellement progressif du parc automobile vers des solutions zéro émission. Cette transition présente des défis et des opportunités uniques pour le secteur B2B :

 

  • Anticipation et planification : Les entreprises doivent dès maintenant repenser leur flotte pour rester compétitives. Une transition progressive vers l’électrique peut optimiser les coûts à long terme.

 

  • Avantages fiscaux : L’État soutient cette transition avec des mesures incitatives, comme l’exonération de la taxe sur les véhicules de société pour les modèles émettant moins de 50 g de CO2/km.

 

  • Infrastructure de recharge : Le déploiement de 7 millions de points de charge d’ici 2030 offre aux entreprises l’opportunité de devenir des acteurs clés de cette nouvelle économie.

 

  • Zones à Faibles Émissions (ZFE) : L’extension des ZFE dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants pousse les entreprises à adapter leur logistique urbaine.

 

Pour maximiser le ROI, les entreprises doivent :

  • Auditer leur flotte actuelle

 

  • Investir dans des véhicules électriques bénéficiant du suramortissement de 40%

 

  • Former leurs employés à l’éco-conduite

 

  • Développer une stratégie de recharge adaptée à leurs besoins

Cette transition n’est pas seulement une contrainte, mais une opportunité de modernisation et d’optimisation des coûts à long terme, positionnant les entreprises proactives comme leaders d’un marché en pleine mutation écologique.

Calculez le TCO de votre voiture !

Avec le simulateur TCO, calculer le coût total de possession de votre voiture et comparez-le avec son équivalent thermique.

Réduire l’impact du logement et de l’artificialisation des sols

Pour les entreprises, réduire l’impact du logement et de l’artificialisation des sols est bien plus qu’une obligation légale : c’est une opportunité stratégique pour optimiser leurs coûts, renforcer leur image de marque et répondre aux attentes croissantes des parties prenantes.

La Loi Climat et Résilience impose des mesures ambitieuses, mais elle offre aussi des leviers concrets pour intégrer la durabilité dans les processus économiques. 

Lutte contre les passoires thermiques

La Loi Climat et Résilience introduit des mesures drastiques pour éradiquer les passoires thermiques, offrant aux entreprises du secteur immobilier de nouvelles opportunités d’investissement et de développement. Voici les points clés à retenir :

 

  • Interdiction progressive de la location : À partir de 2025, les logements classés G seront interdits à la location, suivis des logements F en 2028 et E en 2034. Cette mesure crée un marché potentiel important pour les entreprises spécialisées dans la rénovation énergétique.

 

  • Gel des loyers : Depuis août 2022, les loyers des passoires thermiques (classées F ou G) sont gelés. Les propriétaires-bailleurs doivent anticiper cette perte de revenus en investissant dans la rénovation énergétique pour maintenir la rentabilité de leurs biens.

 

  • Obligation d’audit énergétique : Les propriétaires de passoires thermiques doivent réaliser un audit énergétique en cas de vente. Cette mesure représente une opportunité pour les entreprises spécialisées dans le diagnostic énergétique.

 

  • Potentiel de réduction des émissions : Le secteur du bâtiment étant responsable de 23% des émissions de gaz à effet de serre, l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements offre un fort potentiel de réduction de l’empreinte carbone des entreprises.

Objectif zéro artificialisation nette (ZAN)

L’objectif ZAN, inscrit dans la Loi Climat et Résilience, représente un défi majeur pour les entreprises du secteur immobilier et de la construction. Cette mesure vise à réduire de 50% la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2031, et à atteindre le zéro artificialisation nette en 2050. Pour les entreprises, cela implique une refonte des stratégies de développement et d’investissement :

 

  • Optimisation des projets immobiliers : Privilégier la densification urbaine et la réhabilitation de friches industrielles pour maximiser le retour sur investissement tout en respectant les nouvelles normes.

 

  • Innovation dans les méthodes de construction : Développer des techniques de construction verticale et de surélévation pour optimiser l’utilisation de l’espace sans artificialiser de nouveaux sols.

 

  • Investissement dans la renaturation : Intégrer des projets de renaturation pour compenser l’artificialisation, ouvrant de nouvelles opportunités de marché dans l’écologie urbaine.

 

  • Digitalisation et smart building : Utiliser des technologies intelligentes pour optimiser l’utilisation des espaces existants et réduire l’empreinte foncière des projets.

 

En adoptant ces approches, les entreprises peuvent non seulement se conformer à la loi, mais aussi gagner en compétitivité en proposant des solutions innovantes et durables, répondant aux attentes croissantes des consommateurs et investisseurs en matière de responsabilité environnementale.

Régulations sur l’urbanisme et la construction durable

La Loi Climat et Résilience impose des changements majeurs dans l’urbanisme et la construction, offrant aux entreprises du secteur des opportunités d’innovation et de différenciation. Voici les points clés à retenir : 

 

  • Objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) d’ici 2050 : Cette mesure vise à diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols d’ici 2030. Les entreprises du BTP doivent désormais privilégier la rénovation et la densification urbaine pour maximiser leur ROI.

 

  • Efficacité énergétique des bâtiments : La loi met l’accent sur la réduction de l’empreinte carbone des constructions, de leur conception à leur démolition. Les entreprises peuvent se démarquer en adoptant des matériaux écologiques et des techniques de construction innovantes.

 

  • Intégration de la nature en ville : La réintroduction d’espaces verts en milieu urbain devient une priorité. Les promoteurs immobiliers ont intérêt à intégrer des toitures végétalisées et des espaces verts dans leurs projets pour augmenter leur attractivité.

 

  • Adaptation au changement climatique : La loi prévoit des mesures pour renforcer la résilience des villes face aux aléas climatiques. Les entreprises peuvent développer des solutions d’adaptation, comme des systèmes de gestion des eaux pluviales ou des matériaux résistants aux fortes chaleurs.

 

  • Énergies renouvelables obligatoires : L’installation de panneaux photovoltaïques devient obligatoire pour certains bâtiments non résidentiels. Les entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables ont ici une opportunité de croissance significative.

 

En adoptant une approche proactive face à ces nouvelles régulations, les entreprises peuvent non seulement se conformer à la loi, mais aussi gagner en compétitivité et ouvrir de nouveaux marchés dans la construction durable et l’aménagement urbain écologique.

Un nouveau délit d’écocide pour protéger l’environnement

La Loi Climat et Résilience de 2021 a introduit un nouveau délit d’écocide dans le droit français, marquant une avancée significative dans la protection de l’environnement. Cette disposition, codifiée à l’article L. 231-3 du Code de l’environnement, vise à responsabiliser les entreprises et à prévenir les atteintes graves à l’écosystème. Pour les dirigeants et les décideurs, comprendre les implications de ce nouveau délit est crucial pour adapter leurs pratiques et minimiser les risques juridiques et financiers. Dans cette section, nous examinerons en détail la définition de l’écocide, les sanctions associées, ainsi que les enjeux juridiques et l’impact concret sur les opérations des entreprises. Cette analyse permettra aux organisations de développer des stratégies proactives pour se conformer à la loi tout en optimisant leur performance environnementale et économique.

Définition et sanctions prévues

La Loi Climat et Résilience introduit un nouveau délit d’écocide, renforçant significativement la protection juridique de l’environnement. Ce délit vise à sanctionner les atteintes graves et durables à l’écosystème, avec des implications majeures pour les entreprises :

 

  • Définition de l’écocide : Il s’agit d’infractions commises intentionnellement, entraînant des dommages graves et durables à la santé, la flore, la faune, la qualité de l’air, du sol ou de l’eau.

 

  • Sanctions renforcées : Les peines peuvent atteindre 10 ans d’emprisonnement et 4,5 millions d’euros d’amende, pouvant être portées jusqu’au décuple de l’avantage tiré de l’infraction.

 

  • Effets durables : La loi précise que sont considérés comme durables les effets nuisibles sur la santé ou les dommages à la flore ou à la faune d’une durée d’au moins sept ans.

 

  • Prescription étendue : Le délai de prescription court à partir de la découverte du dommage, permettant des poursuites plus efficaces.

 

Pour les entreprises, ces dispositions impliquent un besoin urgent d’adapter leurs pratiques pour éviter tout risque d’infraction. L’investissement dans des processus écologiquement responsables et la mise en place de systèmes de contrôle rigoureux deviennent essentiels pour assurer la conformité et protéger la réputation de l’entreprise.

Enjeux juridiques et impact sur les entreprises

L’introduction du délit d’écocide dans la Loi Climat et Résilience représente un tournant majeur pour les entreprises, avec des implications juridiques et opérationnelles significatives. Cette nouvelle disposition vise à sanctionner les atteintes graves et durables à l’environnement, obligeant les entreprises à repenser leurs pratiques. Voici les principaux enjeux et impacts à considérer :

 

  • Risque juridique accru : Les entreprises s’exposent désormais à des poursuites pénales en cas de dommages environnementaux sévères, nécessitant une révision approfondie des politiques de gestion des risques.

 

  • Nécessité d’une due diligence renforcée : Il est crucial d’implémenter des processus rigoureux d’évaluation et de suivi des impacts environnementaux pour prévenir toute infraction potentielle.

 

  • Opportunités d’innovation : Cette législation incite les entreprises à développer des solutions plus durables, ouvrant la voie à de nouveaux marchés et à une amélioration de l’image de marque.

 

  • Avantage concurrentiel : Les entreprises proactives dans l’adoption de pratiques écologiques peuvent se démarquer, attirant investisseurs et consommateurs de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux.

Tableau récapitulatif

Aspect Détails
Objectif Principal Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030.
Date de promulgation 22 août 2021
Origine Convention Citoyenne pour le Climat (2019-2020).
Nombre d'articles 305 articles couvrant divers domaines.
Principaux axes Réduction des émissions de GES, transition énergétique, neutralité carbone, encadrement publicitaire, mobilité durable
Impact sur les entreprises Adaptation des modèles économiques, investissements dans des technologies vertes, conformité réglementaire.
Opportunités Développement de nouveaux marchés, amélioration de l'efficacité énergétique, renforcement de l'image de marque.
Solutions concrètes Adoption de véhicules électriques, installation de bornes de recharge, plans de mobilité durable.
Zones à Faibles Émissions (ZFE) Création dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants d'ici 2025.
Fin des Ventes de Véhicules Thermiques Objectif fixé à 2035.
Écoconception et économie circulaire Minimisation de l'impact environnemental, réduction des coûts opérationnels, nouvelles opportunités de marché
Mobilité durable Encouragement des mobilités douces, développement des infrastructures adaptées.
Formation et engagement des employés Implication des salariés dans la transition écologique, formation aux pratiques durables

Conclusion

En conclusion, la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 représente un tournant majeur pour la transition écologique des entreprises françaises. Cette réforme vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030, imposant de nouveaux défis et opportunités pour les entreprises. Les dirigeants doivent repenser leurs modèles de production, chaînes d’approvisionnement et stratégies de mobilité pour se conformer aux nouvelles exigences légales tout en optimisant leur retour sur investissement. La gestion de la flotte automobile, avec l’expansion des zones à faibles émissions et la fin des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035, devient un enjeu crucial.

 

Les entreprises doivent également intégrer des objectifs de réduction des émissions dans leur stratégie, adopter des technologies plus vertes et améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments.

 

La loi encourage également la sobriété, la réduction des déchets plastiques et une meilleure information des consommateurs sur l’impact environnemental des produits.

 

 

 

 

 

Vous souhaitez passer à l’électrique ? Beev vous accompagne dans votre projet de transition vers une mobilité plus verte et durable. Que vous soyez un particulier cherchant une installation de borne de recharge à domicile ou un professionnel nécessitant une installation de borne de recharge pour les professionnels, nous simplifions le processus d’installation de borne de recharge, en vous proposant des solutions sur mesure qui répondent à vos besoins spécifiques. Alors n’hésitez plus et installez une borne de recharge et démarquez-vous de la concurrence.

Vous êtes une PME ou TPE et souhaitez passer à la mobilité électrique ?

Faites dès maintenant votre transition énergétique, avec plusieurs véhicules 100 % électriques neuves et disponibles en leasing chez Beev ! 

Image de Theo Guibout
Theo Guibout

Que vous soyez simplement curieux ou déjà convaincu, mon contenu vise à nourrir votre réflexion et à vous donner les clés pour faire des choix éclairés.
Ensemble, explorons le potentiel électrisant de cette technologie et son rôle crucial dans notre quête d'un avenir plus propre. Prêt à brancher vos connaissances sur le circuit de demain ?

Avec Beev

Passez à la

ou installez votre

Pour les particuliers et les entreprises

Découvrez notre newsletter

À lire aussi
nouvelle tesla model y

Avec Beev

Passez à la

ou installez votre

Pour les particuliers et les entreprises