Un objectif, des solutions ?
Plusieurs actions sont ainsi à mettre en place pour mener à bien les ambitions du pays concernant la limitation des émissions liées à l’usage des véhicules à moteur. Des émissions moyennes de CO2 qui tendent à la baisse (96,8 g/km en 2020 contre 111,5g/km en 2019). L’objectif étant donc de poursuivre cette évolution pour abaisser à 61,75g/km la limite d’émission de CO2 à partir de 2030. Cela implique finalement, pour la France, de mettre en place des bonnes infrastructures adéquates et disponibles pour le plus grand nombre.
Un nombre plus important de bornes de recharge publiques doit être installées et même dans les zones les plus reculées pour permettre aux plus grands nombres de recharger leur véhicule électrique facilement et rapidement. Étant une des plus grandes inquiétudes des Français au moment de l’achat d’un modèle électrique, ils ont également besoin d’être rassurés concernant l’autonomie. Souvent décriés dans le passé et à l’apparition des premières voitures électriques, l’autonomie doit être dorénavant capable de les amener aisément d’un point A à un point B au quotidien ou même lors de leur vacance. Il en va de même pour les technologies à bord et les systèmes de sécurité qui représente un élément clé lors d’une telle acquisition.
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Coté professionnels de la technologie, interrogés plus en détail, et généralement plus urbains et aisés, l’intérêt concernant les véhicules électriques est plus large : 45 % ont envisagé l’achat d’un véhicule électrique et 60 % d’un hybride. Une tendance motivée aussi par les différentes aides que l’État accorde aux entreprises (bonus écologique, prime de conversion) pour renouveler ou acquérir de nouveaux véhicules électriques dans leur flotte automobile. La prime Advenir permet également de couvrir à hauteur de 20 % le montant d’achat et installation d’une borne. Le montant est fixé 600 € HT maximum par borne de recharge.
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Malgré un engouement grandissant pour les voitures à énergies nouvelles et notamment pour les véhicules électriques, les Français sont conscients qu’ils sont de plus en plus chères à l’achat. 22 % des Français se disent prêts à ne plus posséder de voiture et la moitié des salariés interrogés travaillent dans une entreprise qui encourage une mobilité plus écoresponsable, qu’il s’agisse de vélo ou de covoiturage.
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